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lundi, 07 juin 2010 20:00

Soccer amateur: début du procès du présumé pédophile Massimo

L’entraîneur de soccer Thierry Massimo, qui a été arrêté dans un boisé de Chambly adjacent à un terrain de soccer où jouaient plusieurs de ses victimes en septembre dernier, subit présentement son procès à Longueuil.

Les parents de plusieurs victimes qui auraient été agressées par l’entraîneur de soccer Thierry Massimo ont livré de vibrants témoignages lors de son procès, lundi.
Au Palais de justice de Longueuil, des parents ont expliqué comment leurs vies ont chaviré lors de l’arrestation de Massimo, il y a environ un an. « Ce qui est difficile pour mon garçon présentement, c’est qu’il a le fardeau de dire: c’est moi qui ai tout déclenché, a expliqué la mère d’une des victimes, qui a maintenant 14 ans. C’est moi qui ai été le premier à porter plainte. Il est maintenant convaincu que Thierry Massimo lui en veut. Il se dit: s’il peut juste rester longtemps en prison pour que je puisse grandir et grossir, que je puisse me défendre quand il va sortir. »
L’ancien entraîneur d’élite pour l’Association régionale de soccer de la Rive-Sud aurait abusé de 13 jeunes joueurs entre 2001 et 2008. Les présumées victimes étaient alors âgées de 13 à 16 ans. Il semble s’agir du pire cas de pédophilie dans le sport amateur au Québec depuis les dernières années. La Couronne demande 5 à 8 ans de pénitencier pour Massimo, qui a plaidé coupable aux 26 chefs d’accusation qui pèsent contre lui, l’avocat de la Défense demande, de son côté, sentence plus courte. Les représentations sur sentence vont se poursuivre le 18 juin prochain avec le témoignage du père d’un autre garçon abusé.
On se souvient qu’en septembre dernier Thierry Massimo a été appréhendé dans un boisé près d’un terrain de soccer de Chambly alors qu’il assistait apparemment à un match auquel participaient plusieurs de ses présumées victimes. Arrêté une première fois le 10 juillet dernier à Longueuil suite à des accusations de crimes à caractère sexuel, Massimo avait été relâché sous certaines conditions qui lui interdisaient entre autres d’approcher ses présumées victimes, d’avoir des contacts avec des personnes âgées de moins de 18 ans, de communiquer avec des membres des équipes de soccer et d’utiliser un ordinateur.