Lors de cette même réunion, certaines associations de comté se sont ouvertement prononcées pour le départ de Pauline Marois alors que d’autres se sont abstenus de prendre officiellement position. On affirme que cette rencontre a donné lieu à des échanges virulents entre les différents protagonistes présents.
Ce n’est pas la première fois que le député de Chambly, qui préfère ne pas donner d’entrevue à ce sujet avant le conseil national qui se déroulera le week-end prochain, se tient derrière sa chef. En juin dernier, lors de la démission fracassante de 4 députés péquistes, dont l’ancienne députée de Chambly, Louise Beaudoin, Bertrand St-Arnaud avait réitéré sa confiance en Pauline Marois. Lisette Lapointe, qui avait également démissionné dans la foulée avait affirmé que Bertrand St-Arnaud faisait partie de la « garde rapprochée » de Pauline Marois.
Soulignons que la semaine dernière a été fertile en rebondissements pour le Parti Québécois (PQ). Après avoir appris que Gilles Duceppe pourrait se montrer « disponible » pour prendre la tête du parti, certaines associations de comté et députés ont vu l’occasion de changer de chef. Toutefois, dimanche, suite à la divulgation d’un possible scandale sur le salaire du directeur général du Bloc Québécois, Gilles Duceppe a annoncé qu’il ne comptait pas se lancer en politique active.