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jeudi, 29 janvier 2009 19:00

Train de banlieue : avoir les moyens de ses ambitions

Les municipalités du bassin de Chambly ont-elles les moyens de leurs ambitions en ce qui concerne la réalisation future d’un projet de train de banlieue ? Chose certaine, les contribuables devront fouiller dans leurs poches si le projet se réalise. Selon le maire de Richelieu Jacques Ladouceur, l’établissement d’une nouvelle ligne de train de banlieue reliant la région du bassin vers l’île de Montréal entraînerait une augmentation d’environ 7 % du compte de taxes pour tous les contribuables richelois. Dans l’édition du mois prochain du journal municipal Le Courant, M. Ladouceur pose le questionnement à savoir si la réalisation du projet est essentielle compte tenu des coûts élevés reliés au service. Parmi les montants à prévoir, le maire mentionne notamment l’achat du corridor du CN, la mise à jour de la qualité des rails et des dormants exigée, l’amélioration des structures des ponts et des ponceaux, l’achat de locomotives, de wagons et de carburant, sans compter les coûts d’entretien du matériel et des réparations des structures. M. Ladouceur explique qu’un tel service représenterait ainsi une somme d’environ 200 000 $ par année pour Richelieu, montant qui serait attribué uniquement à un nouveau service de transport vers le centre-ville de Montréal.

 Pour l’instant, l’établissement d’une ligne Marieville-Montréal est un projet encore très hypothétique. Parmi les nombreux obstacles au projet, les coûts pour remettre le pont ferroviaire du Richelieu en état et la construction nécessaire d’une gare de triage en fin de parcours. Pendant qu’on parle de coûts d’acquisition et de construction d’infrastructures de 150 M$, dont les villes devraient en assumer 40 %, d’autres possibilités sont aussi évoquées pour améliorer le transport en commun. Parmi celles-ci, un système de navettes vers d’autres trains. On voit cependant mal comment cette possibilité pourrait améliorer les choses compte tenu des nombreuses histoires de congestion dans les trains et retards qui tapissent l’actualité ces jours-ci. Une autre option est celle d’une voie réservée sur l’autoroute 10. Selon une enquête réalisée en septembre dernier par Statistique Canada pour la Chambre de commerce et d’industrie du bassin de Chambly, 56,4 % des citoyens de Richelieu et Saint-Mathias-sur-Richelieu utiliseraient un service de train de banlieue reliant le bassin de Chambly à la région métropolitaine de Montréal. Mentionnons qu’à Chambly, cette proportion atteint 67,3 %.