Ainsi, le bloc opératoire et les laboratoires de l’Hôpital du Haut-Richelieu seront relocalisés dans des locaux neufs, construits au-dessus de la nouvelle urgence. La chirurgie d’un jour, qui était aussi visée par le second des projets initiaux, sera pour sa part aménagée dans des locaux existants de l’hôpital. L’investissement nécessaire pour la réalisation du projet s’établit à quelque 51,5 millions de dollars. S’y ajouteront les frais administratifs contingents, les coûts du mobilier et de l’équipement médical spécialisé, en plus de l’indexation. Joint hier, le député de Chambly, Bertrand St-Arnaud, a tenu à souligner le travail de son collègue péquiste et député de Saint-Jean, Dave Turcotte, pour l’avancement du dossier. « Dave a fait un travail colossal. Il est revenu sur le dossier à plusieurs reprises à l’Assemblée nationale au cours des derniers mois mais ça ne bougeait pas. Il a continué d’écrire au ministre en le talonnant. Il a aussi contacté 18 municipalités du secteur, dont Carignan, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Richelieu et Marieville, qui ont émis des résolutions en faveur du projet. Je suis convaincu que son travail a fait en sorte que le dossier est remonté sur le dessus de la pile. » L’hôpital du Haut-Richelieu est l’une des principales installations du Centre de santé et de services sociaux Haut-Richelieu–Rouville.
Travaux majeurs à l’Hôpital du Haut-Richelieu
Le visage de l’Hôpital du Haut-Richelieu changera considérablement au cours des prochaines années. Hier, le ministre de la Santé et de Services sociaux, Yves Bolduc, a donné le feu vert à un projet consolidé de plus de 50M$ au centre hospitalier.
Deux projets immobiliers distincts étaient en attente pour l’hôpital, situé à Saint-Jean-sur-Richelieu. Le premier pour relocaliser l’urgence et le second pour fournir des locaux plus adéquats aux différentes unités cliniques. Or, à la demande de l’établissement, de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie et suite à plusieurs pressions du député de Saint-Jean Dave Turcotte, le gouvernement a décidé de fondre les deux projets en un seul. « Le nombre de phases des travaux sera diminué, et il sera plus facile de maintenir les activités de l’hôpital pendant la construction, avec un minimum d’inconvénients pour les patients, les médecins et les autres professionnels de la santé », a souligné Yves Bolduc sur place.
