M. Lebeau dit souhaiter que les deux parties en arrive à un nouveau contrat de travail dans un délai raisonnable et assure que cette situation n'affectera pas le service à la population. La Fraternité des policiers et policières de Saint-Jean-sur-Richelieu représente plus de 115 agents de la paix.
Tuques syndicales pour les policiers de Saint-Jean
Alors que leur convention collective a pris fin il y a plus de trois ans, les policiers et policières de Saint-Jean-sur-Richelieu portent casquettes et tuques aux couleurs de leur syndicat depuis environ une semaine afin d'exprimer leur exaspération et leur mécontentement à l'égard de leur employeur. « Nous sommes sans contrat de travail depuis trois ans, les négociations sont extrêmement lentes en raison du comportement de la Ville. Nos membres sont exaspérés de cette situation », a déclaré cette semaine le président de la Fraternité des policiers et policières de Saint-Jean, Éric Lebeau. Selon ce dernier, la Ville a déposé quatre cahiers contenant un nombre impressionnant de demandes patronales. Elle a aussi changé fréquemment ses représentants à la table de négociation, ce qui a retardé le processus. Hier, M. Lebeau a indiqué que les négociations ne bloquaient pas sur un point de la convention en particulier, mais dans son ensemble. « Présentement, il ne se passe rien. On en est venu à la conclusion que l’employeur ne voulait pas négocier. C’est pourquoi on porte les tuques et les casquettes. »