L’enquête a révélé en tout sept manquements au règlement sur la discipline. Il aurait, entre autres, passé 138 heures à l’extérieur du bureau pour des raisons personnelles dans une période de quatre mois. Neuf fois, il serait sorti du territoire couvert par la Régie, toujours pour des raisons extérieures à son travail. L’homme a même été accusé d’avoir utilisé ses gyrophares et d’avoir excédé les limites de vitesse permises par le Code de la route, sans aucune justification professionnelle. Le policier, superviseur aux enquêtes, était à la tête d’une équipe de cinq hommes.
Le président de la Fraternité des policiers de Richelieu-Saint-Laurent, Jacques Desrosiers, et le syndicat, ont décidé de porter la cause en arbitrage. Pour lui, la sévérité de la sanction est trop importante pour l’homme qui était à un mois de sa retraite. M. Desrosiers concède toutefois que le policier n’était pas sans reproches, mais que d’autres avenues comme la rétrogradation ou la suspension auraient pu être envisagées. Le président de la fraternité a également ajouté que le policier avait un dossier sans tache depuis son embauche il y a six ans.