Or, selon La Presse Canadienne et l’Agence QMI, l’homme de 41 ans a été surpris en bris de probation par une demi-douzaine de policiers de la Sûreté du Québec samedi à Chambly, alors qu’il se trouvait dans un petit boisé près d’un terrain de soccer où, selon plusieurs sources, certaines de ses présumées victimes participaient à un match. Hier, le porte-parole de la Sûreté du Québec Ronald McInnis n’a pas voulu dévoiler le nom du parc en question, ni les autres détails relativement au dossier, soulignant que la cause faisait désormais l'objet d'une ordonnance de non-publication. Rappelons que Massimo s’est retrouvé dans le box des accusés en juillet pour répondre à 25 chefs d’accusation d’ordre sexuel dont attouchements et incitation à des attouchements sexuels. Les actes reprochés à l’entraîneur de soccer se seraient produits entre 2001 et 2008 et impliqueraient treize jeunes de 13 à 16 ans, dont trois jeunes garçons qui auraient été agressés sexuellement. Thierry Massimo était entraîneur de l'équipe des garçons de 14 ans de calibre AAA des Celtix du Haut-Richelieu. Il a aussi œuvré avec l’Association régionale de soccer de la Rive-Sud (ARSRS) en plus de participer au programme Sports-Études du Collège Français de Longueuil, notamment comme entraîneur des gardiens de but. Le présumé pédophile a comparu en début de semaine au palais de Justice de Longueuil. Il doit revenir devant le tribunal le 24 septembre prochain. En un an, Thierry Massimo est le deuxième entraîneur de soccer amateur de haut niveau à être arrêté et accusé sur la Rive-Sud pour des crimes à caractère sexuel après l’arrestation de l’enseignant du Collège Français de Longueuil Denis Morasse en mai 2008.
jeudi, 03 septembre 2009 20:00
Un présumé pédophile arrêté dans un boisé de Chambly
Samuel Thibault
L’entraîneur de soccer bien connu sur la Rive-Sud Thierry Massimo a été appréhendé près d’un terrain de soccer de Chambly, samedi dernier, alors qu’il assistait apparemment à un match auquel participaient plusieurs de ses présumées victimes.
Arrêté une première fois le 10 juillet dernier à Longueuil suite à des accusations de crimes à caractère sexuel, Massimo avait été relâché sous certaines conditions qui lui interdisaient entre autres d’approcher ses présumées victimes, d’avoir des contacts avec des personnes âgées de moins de 18 ans, de communiquer avec des membres des équipes de soccer et d’utiliser un ordinateur.
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