Les machines seront munies d'appareils photo activés par des détecteurs de mouvements ou des cinémomètres qui mesurent la vitesse des voitures lors de leur passage. Les conducteurs des voitures photographiées en infraction seront sanctionnés en recevant une amende par la poste. Alors que la période d’essai de trois mois débutera le 19 mai, les contrevenants recevront des lettres d’avertissement durant cette période. Ce n’est que deux mois plus tard, le 19 août, que le projet-pilote démarrera pour une durée de 18 mois. De véritables constats d'infraction seront alors acheminés aux contrevenants. Les constats seront expédiés avec les amendes habituelles, mais aucun point d'inaptitude ne sera inscrit au dossier des conducteurs fautifs. Un an après le début du projet-pilote, soit en août 2010, un rapport d'évaluation devra être présenté à l'Assemblée nationale. Le ministère des Transports a précisé qu'il n'avait pas l'intention d'essayer de piéger les automobilistes. C’est pourquoi les endroits où seront installés les radars photo ont été rendus publics et seront identifiables grâce à une signalisation. Soulignons qu’en France, l'implantation de radars photo a permis de réaliser des gains de 75 % en sécurité routière. Les sommes provenant des contraventions émises dans le contexte du projet pilote seront versées dans le Fonds de la sécurité routière, destiné à financer des programmes et des mesures de sécurité routière ou d'aide aux victimes de la route.
Un radar photo à Marieville
La route 112 a été lieu de nombreux accidents au cours des années à Marieville, dont plusieurs mortels. Pour améliorer la situation, le ministère des Transports a choisi le secteur, comme trois autres en Montérégie, pour la mise en place de radars photo.
Un radar photo de type mobile sera installé dès le 19 mai prochain aux abords de la 112 à Marieville, de Richelieu jusqu’à Saint-Angèle-de-Monnoir. Le ministère des Transport en a fait l’annonce, hier matin. Le radar photo mobile sera placé à plusieurs endroits sur la 112. Il s’agira de l’un des quatre endroits où seront installés les radars en Montérégie. Au total, quinze machines seront disposées au Québec dans trois régions, à Montréal, en Montérégie et dans Chaudière-Appalaches. Selon la ministre des Transports, Julie Boulet, « ces endroits ont été choisis judicieusement en ciblant des emplacements où se produisent beaucoup d'accidents attribuables à la vitesse excessive ou au non-respect des feux rouges ».
