Celui qui se représente seul a d’abord plaidé non coupable aux trois chefs d’accusations qui pèsent contre lui : menaces de mort à l’endroit de Jean Charest, du député péquiste Bertrand St-Arnaud et de menace de détruire son bureau de circonscription. Alors que la couronne s’est opposée à sa remise en liberté et que le juge Hubert Couture lui a suggéré une date pour sa remise en liberté, l’intimé lui a répondu qu’il ne désirait pas sortir de prison avant d’avoir reçu son jugement de la cour supérieure. Il a ajouté du même souffle être sain d’esprit. M. Mitchell a déjà été condamné à deux ans de probation en 2005 après avoir adressé des menaces de mort à sa famille.
Robert Mitchell, qui est originaire de Charny, a écrit sur le site de réseautage Facebook qu'il allait se faire justice contre Jean Charest « le tyran en chef ». Il a également menacé de s'en prendre au débuté péquiste de Chambly, Bertrand St-Arnaud.