×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 63
 
mercredi, 13 mai 2009 20:00

Yves Lessard exige un bureau de passeport sur la Rive-Sud

Le député de Chambly-Borduas, le bloquiste Yves Lessard, ainsi que ses collègues de la Rive-Sud, exhortent le gouvernement de respecter sa promesse et d’offrir des services de passeport dans six bureaux de Service Canada en Montérégie. À l’heure actuelle, il n’y a que trois endroits sur la Rive-Sud où les citoyens peuvent se procurer un passeport, ceux de Cowansville, Saint-Hyacinthe et Valleyfield. «Nous interpellons directement le gouvernement conservateur sur un engagement qu’il avait pris et qu’il n’a toujours pas respecté : celui d’offrir également des services de passeport dans les bureaux de Service Canada de Longueuil, Brossard et Châteauguay », a rappelé le député de Chambly-Borduas, Yves Lessard.  « Avec le resserrement des conditions d’entrée aux États-Unis, le 1er juin, la demande pour les passeports augmentera immanquablement. Dans ce contexte, il est injuste que le gouvernement n’offre aux résidants de la Rive-Sud que deux choix : ou se rendre jusqu’à Montréal pour se procurer un passeport, ou payer des frais supplémentaires de 20 $ pour obtenir un service, pourtant beaucoup plus lent, dans un bureau de Postes Canada. Dès 2004, alors que les libéraux étaient au pouvoir, le Bloc Québécois réclamait l’ouverture d’un bureau de passeport sur la Rive-Sud. Il est grand temps que quelqu’un s’ouvre les yeux et comprenne enfin que ce n’est pas acceptable qu’un document aussi essentiel qu’un passeport soit aussi compliqué à obtenir, à plus forte raison dans une région aussi densément peuplée que la nôtre », a déclaré Yves Lessard.

Rappelons que les Canadiens qui veulent franchir la frontière devront être munis d’un passeport ou d’un permis de conduire à puce à partir du 1er juin 2009. Même les enfants devront posséder ce document. Le département américain de la Sécurité intérieure avait l’intention d’exiger la présentation de ces documents le 1er juin 2008, mais avait repoussé l’échéance après que des craintes eurent été exprimées de la part de responsables des deux côtés de la frontière.