Comme un huis clos a été déposé, il n’a pas été possible d’entendre la séance qui se déroulait devait la juge Chantal Masse. Il sera peut-être possible de connaître le contenu de l’échange entre les procureurs représentant Chambly, Cayer Ouellette et Associés, et la députée d’Anjou Louis-Riel. C’est la stratégie que décideront d’adopter les avocats de la firme chamblyenne qui le déterminera.
« C’est que nous devons maintenant prendre une décision sur notre stratégie dans ce dossier » a indiqué le maire de Chambly, Denis Lavoie, en fin de journée hier. C’est que si le procès-verbal de l’interrogatoire est déposé au dossier, il sera rendu public. Toutefois, si Chambly décide de ne pas le déposer, rien ne coulera de cette rencontre.
Hier, durant un peu moins de deux heures, l’ancienne ministre de la Sécurité publique devait être questionnée sur les motivations qui l’on conduite à refuser à Chambly la création de sa police municipale alors qu’elle était en poste en mai 2015.
La Ville de Chambly conteste cette décision, ainsi que celle de l’ancien ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, de prolonger la Régie de police Richelieu-St-Laurent jusqu’en 2020.
