Des résultats encourageants
Les résultats des prélèvements pris en 2023 confirment que la qualité de l’eau au Centre nautique Gervais-Désourdy est propice à la baignade avec une moyenne de 19 UFC/100 ml par temps sec. Les UFC (Unités formatrices de colonies) sont une mesure de la concentration de E. Coli dans l’eau. Les E. Coli sont des coliformes fécaux inoffensifs, mais ils sont des indicateurs de la présence possible de microorganismes pathogènes. La recommandation canadienne est que la moyenne géométrique des dénombrements bactériens dans une eau douce ne doit pas dépasser 200 UFC/100 ml pour être considérée comme propice à la baignade. Dans le cas de Chambly, cette moyenne est de 61 UFC/100 ml.
Une période de temps sec correspond à toute journée pour laquelle les précipitations des trois derniers jours, incluant la journée en cours, sont inférieures à 5 mm. Toutefois, par temps de pluie, la qualité de l’eau se dégrade et ne permet pas toujours la baignade puisque des surverses d’eaux usées peuvent contaminer temporairement les cours d’eau, comme c’est le cas à de nombreux endroits au Québec.
Le bassin de Chambly est prisé des adeptes de sports nautiques motorisés et non motorisés. À ce chapitre, l’étude confirme qu’en temps sec, les normes de qualité de l’eau pour les activités nautiques sans contact (1 000 UFC/100 ml au Québec) ont toujours été respectées, et ce, aux deux sites à l’étude. Par temps de pluie, les adeptes de sports nautiques non motorisés sont protégés considérant la fermeture du Centre nautique Gervais-Désourdy. En temps de pluies abondantes sur plusieurs jours, la prudence reste de mise avant de s’aventurer sur le bassin et il vaut mieux attendre 48 heures après la fin des pluies avant d’être en contact avec l’eau.
Une étude en cohérence avec les orientations de Chambly
Dans sa Politique environnementale 2022, la Ville de Chambly s’est engagée à surveiller la qualité de l’eau et à en faciliter l’accès sur son territoire. La Ville a suivi la qualité de l’eau en 2022 et 2023 grâce à des analyses d’échantillons effectuées au Centre nautique Gervais-Désourdy et devant le quai municipal. Elle continuera sur cette voie pour assurer la sécurité des utilisateurs et utilisatrices, tout en poursuivant les efforts de sensibilisation et de surveillance pour préserver cette ressource.
Pour un meilleur partage de la rivière Richelieu
« La municipalité s’est engagée à poursuivre et à améliorer les efforts de protection de la rivière Richelieu. Il est confirmé que l’eau dans le bassin rencontre haut la main les normes canadiennes pour la baignade, ce qui est sécurisant pour nos multiples utilisateurs et plus qu’intéressant pour les possibilités à développer dans l’avenir », explique la mairesse de Chambly, madame Alexandra Labbé.
« La rivière Richelieu est idéale pour la baignade et la pratique d’activités nautiques de toutes sortes. L’ouverture de zones de baignade et l’essor d’activités comme la planche à pagaie, le canot et le kayak vont nous amener à concevoir des modèles de cohabitation durable entre ces différentes activités », affirme le directeur général de Fondation Rivières, monsieur André Bélanger.
Il n’existe présentement qu’une seule plage publique destinée à la baignade sur la rivière Richelieu, située à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix.
Méthodologie
La Fondation Rivières, appuyée par l’équipe du Centre nautique Gervais-Désourdy lors de la première phase en 2022 et par l’équipe de la division environnement pour la seconde phase en 2023, a prélevé des échantillons sur deux sites de suivi régulier (Centre nautique Gervais-Désourdy et quai municipal) entre le 14 juin et le 24 août 2023. Fondation Rivières a aussi réalisé des tournées de dépistage sur 29 sites autour du bassin de Chambly, entre le 28 juin et le 10 septembre 2022 lors de la 1ère étude. L’analyse s’est faite sur la base du dénombrement d’Escherichia coli (E. coli).
À propos de la Fondation Rivières
Depuis 20 ans, la Fondation Rivières œuvre à préserver, restaurer et mettre en valeur le caractère naturel des rivières et contribue à assurer la qualité de l’eau et l’accès à l’eau pour la population québécoise, en tenant compte des dimensions sociales, environnementales et économiques. Elle a réalisé des études sur la qualité bactériologique pour différentes municipalités, dont Mercier, Repentigny et Saint-Jérôme.
Communiqué de la Ville de Chambly
