À l’été 2023, municipalité a mandaté une firme spécialisée afin de procéder à l’inspection structurale du bâtiment logeant le Centre nautique Gervais-Désourdy suite de l’apparition d’une fissure dans la fondation.
À l’automne 2024, la Ville de Chambly a entrepris des travaux correctifs sur le bâtiment visant à restaurer, réparer, renforcer et étanchéiser le bâtiment, en conformité avec les recommandations du rapport d’inspection réalisé en 2023.
Une fois les travaux amorcés, la Ville à constater que la condition de la structure du bâtiment était pire que prévu, laissant entrevoir que des travaux structuraux majeurs étaient nécessaires et inévitables.
À la suite de ces nouvelles informations, La Ville de Chambly a donc décidé de mettre un terme aux travaux entrepris et de procéder à la démolition de cette ancienne maison, laquelle ne répond pas aux standards d’un centre nautique municipal.
Le Service des travaux publics effectuera les travaux de démolition du bâtiment.
« Le Centre nautique Gervais-Désourdy est un incontournable de l’offre récréotouristique à Chambly. Il procure aux citoyens et aux visiteurs un accès exceptionnel au bassin; il propose une autre perspective de notre municipalité; il met en valeur la richesse que représente ce plan d’eau. Aussi, je souhaite préciser que les activités et les services offerts par le Centre nautique seront maintenus et perdureront. Voilà pourquoi il nous importe de faire des choix stratégiques et réfléchis, qui permettront de continuer à répondre à ce besoin, tout en ayant une vision à long terme de ce que nous désirons offrir et mettre de l’avant en tant que municipalité. Nous prendrons donc le temps nécessaire pour élaborer une solution judicieuse à court terme, pour ensuite conceptualiser une offre novatrice et à long terme contribuant à déployer l’offre de service. » Mairesse de Chambly, Alexandra Labbé
La Ville souligne qu’elle étudie actuellement différents scénarios pour la mise en place d’une solution temporaire, qui permettrait au Centre nautique Gervais-Désourdy d’assurer normalement ses activités au printemps, et ainsi maintenir son offre de service pour les quelque 10 000 visiteurs qu’il reçoit annuellement en période estivale.
Texte de Mathieu Tye