« Il est plus que temps que les libéraux et les néo-démocrates entendent raison. Ce dont le
Québec a besoin pour améliorer les soins aux aînés et soutenir le personnel soignant, c’est la juste part de financement du fédéral par l’entremise des transferts en santé. Les professionnels de la santé du Québec savent comment faire leur travail et n’ont certainement pas besoin de normes décidées par Ottawa, qui n’a ni l’expertise ni la compétence en la matière. Le
Bloc Québécois propose à Justin Trudeau et à Jagmeet Singh de plutôt s’engager fermement en faveur de l’augmentation durable et sans condition des transferts en santé, tout en leur soulignant qu’il est possible que les Québécois jugent durement les chefs qui refusent de faire de la santé leur priorité », a affirmé M. Blanchet.
Les Québécois restent marqués par la tragédie vécue par les aînés en CHSLD durant la première vague de la pandémie et sont redevables aux travailleuses et travailleurs de la santé qui y œuvrent.
Le Bloc Québécois constate toutefois que ce n’est pas l’absence de normes qui a posé problème dans les CHSLD, mais bien le manque de personnel au moment clé. C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle sont arrivées les Forces armées dans leur rapport de mai 2020 revenant sur leur mission de secours dans les CHSLD.
« Selon nos observations, le besoin criant des CHSLD est au niveau du personnel avec formation médicale. » Yves-François Blanchet
La compassion envers les aînés appelle à accroître de manière substantielle et récurrente le financement du fédéral dans les soins de santé du Québec et des provinces. C’est pourquoi tous les premiers ministres du Québec et des provinces se sont entendus pour demander au gouvernement fédéral une hausse des transferts en santé jusqu’à couvrir 35 % des coûts.
« Au lieu de tenter une énième ingérence dans les champs de compétences du Québec, les chefs de partis doivent rejoindre le vaste consensus exigeant une hausse des transferts en santé. C’est ce que demande le gouvernement du Québec et l’Assemblée nationale. C’est aussi ce que demande le Conseil de la Fédération. Le gouvernement fédéral est isolé dans son obstination résignée à ne pas faire sa part en matière de soins de santé », a conclu M. Blanchet.
Communiqué du Bloc Québécois