Même sans perte de poids, la diète a ainsi réduit de 22 % les concentrations sanguines de protéine C-réactive, un puissant facteur de risque des maladies cardiovasculaires. L’étude a en outre démontré qu’une importante perte de poids conjuguée à la diète méditerranéenne peut réduire encore davantage les risques de maladies du cœur.
La diète méditerranéenne contre les maladies du cœur
Des chercheurs de l’Université Laval ont présenté le 1er juin les résultats d’une nouvelle étude démontrant qu’une diète méditerranéenne peut réduire les risques de maladies cardiovasculaires, et ce même chez les personnes qui ne perdent pas de poids. L’étude, menée par le professeur Benoît Lamarche et son équipe, est une première dans le domaine de la recherche en nutrition. En tout, 26 hommes âgés en moyenne de 50 ans ont participé à l’étude. Tous les repas étaient fournis aux participants, maximisant ainsi le contrôle des chercheurs sur leur alimentation. Lors des cinq premières semaines, ceux-ci ont consommé une diète typiquement canadienne, comme celle que la majorité des gens consomme tous les jours. Puis, pendant les cinq autres semaines, les sujets ont suivi une diète méditerranéenne, soit un régime faible en viande rouge et riche en fruits et légumes, en légumineuses, en produits céréaliers à grains entiers et en fibres, incluant un verre de vin rouge cinq jours par semaine. Les sujets étaient par la suite soumis à un régime amaigrissant visant à leur faire perdre près de 10 % de leur poids en moyenne, après quoi la diète méditerranéenne était une nouvelle fois testée.