«Bon nombre de gens, par méconnaissance, croient que les troubles alimentaires sont des caprices; des maladies principalement engendrées par le désir de voir son corps ressembler à celui des mannequins dans les magazines. Des croyances telles que il (ou elle) n’a qu’à se remettre à manger pour guérir persistent, encore aujourd’hui», souligne Josée Champagne, directrice à ANEB.
«Compte tenu de l’aspect physique parfois visible de la maladie et de son lien intime avec le poids et la nourriture, les gens en viennent souvent à oublier que les troubles alimentaires sont en fait des maladies mentales qui nécessitent une aide professionnelle, au même titre que tout autre trouble de santé mentale», ajoute Myriame Trudel, directrice de la Maison l’Éclaircie.
Afin de faire de cette semaine de sensibilisation une réussite, de nombreux outils promotionnels et éducatifs seront mis à la disposition de tous sur le tout nouveau site de la Semaine www.semainetroublesalimentaires.com. Les intervenants en milieu scolaire ou communautaire pourront notamment y commander une trousse éducative gratuite dans laquelle ils pourront retrouver un guide en matière de prévention et d’éducation liées aux troubles alimentaires.
Au Québec, l’anorexie, la boulimie et les troubles de l’alimentation non spécifiés touchent jusqu’à 100 000 femmes et filles. Au Canada, on estime qu’entre 5 % et 20 % des personnes qui souffrent d’anorexie mentale, et qui n’ont pas eu recours à des services spécialisés, décèdent des complications reliées à la maladie.
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