Évidemment, pas question d'utiliser d'hormones de croissance, d'antibiotiques ou d'organismes génétiquement modifiés (OGM). Ce traitement doit toutefois se payer plus cher sur le marché, alors que la viande biologique peut parfois se vendre jusqu’à 90 % plus cher que la viande d'élevage industriel. Une différence qu'on justifie par les coûts plus élevés qu’amènent les meilleurs soins.
Tendance vers la viande bio
De plus en plus de gens consomment bio et la viande n’échappe pas à cette tendance. Selon la Fédération d’agriculture biologique du Québec (FABQ), la production biologique connaît une forte croissance depuis les dix dernières années dans la province, et ce, dans l’ensemble des secteurs de production. Au Québec, la production de viande biologique est diversifiée (bovins, vaches, veaux, porcs, poulets, agneaux et œufs de consommation). On dénombre également des producteurs de dindes, de canards, d’oies, de chèvres, de lapins et de grands gibiers biologiques.Chaque production animale a ses particularités quant aux soins vétérinaires, aux techniques d’élevage, aux normes environnementales et à la mise en marché. L'élevage biologique exige que les animaux bénéficient de conditions de vie naturelles: air frais, lumière du jour, espace pour faire de l'exercice, alimentation équilibrée, composée de grains et de produits exempts de pesticides ou d'engrais chimiques. Évidemment, pas question d'utiliser d'hormones de croissance, d'antibiotiques ou d'organismes génétiquement modifiés (OGM). Ce traitement doit toutefois se payer plus cher sur le marché, alors que la viande biologique peut parfois se vendre jusqu’à 90 % plus cher que la viande d'élevage industriel. Une différence qu'on justifie par les coûts plus élevés qu’amènent les meilleurs soins.