Cet ancien enseignant, qui a été critique en matière d’Éducation et d’enseignement supérieur durant les quatre dernières années, succède ainsi au libéral Sébastien Proulx, dont le parti a été défait aux dernières élections provinciales. Cette nomination à ce prestigieux ministère n’est pas une surprise. Depuis longtemps, les experts politiques s’entendent pour dire que ce poste devait revenir à M. Roberge. On sait que ce dernier a publié un livre en 2016 sur l’éducation intitulé « Et si on réinventait l’école ?». La CAQ s’est fortement inspirée des idées de M. Roberge dans sa vision de l’Éducation au Québec. Il est un opposant aux commissions scolaires. Il devra maintenant piloter l’important dossier de la maternelle à quatre ans, un projet que le premier ministre Legault a particulièrement à cœur. La création d’un ordre professionnel des enseignants est également sur la table de travail du nouveau ministre.
Celui qui a travaillé à l’agrandissement de l’école secondaire de Chambly devrait maintenant réaliser cet important engagement.