Bien qu’il s’agisse de sa première campagne électorale en tant que candidate, son attachement politique pour les libéraux provinciaux et fédéraux ne date pas d’hier.
À 24 ans, Marie-Chantal Hamel était l’attachée politique de la ministre Louise Robic, sous le gouvernement Bourassa. Elle y a forgé son amour pour la scène politique, mais sentait qu’elle devait vivre plus d’expériences professionnelles avant de se présenter elle-même.
Après une carrière en droit et en gestion, Mme Hamel se dit fin prête à représenter les citoyens de la circonscription.
Elle fait depuis une campagne de terrain très active, multipliant les rencontres avec les citoyens dans les différentes municipalités de la région.
« Ma campagne est vraiment sur le terrain. Je n’ai pas un gros local, je n’ai pas d’autobus, je ne suis pas dans les médias nationaux tous les jours. Je suis là avant tout pour les citoyens et citoyennes. Je suis là pour améliorer la vie des gens » - Marie-Chantal Hamel
Au fil de ses rencontres, elle y défend bec et ongle le bilan des libéraux de Justin Trudeau et souhaite que les électeurs lui permettent d’achever le travail commencé.
« Dans l’état actuel des choses, le prochain gouvernement sera formé soit du Parti libéral ou soit du Parti conservateur. J’ose croire que les gens vont faire le choix d’avancer avec nous et d’entreprendre le virage vert au lieu de retourner à des années d’austérité. », a ajouté Mme Hamel.
Un virage vert
Près de la ligne officielle du parti libéral, Mme Hamel est convaincue que ce virage vert devra se faire par le financement des énergies pétrolières comme cela a été le cas avec l’achat de l’oléoduc Trans Mountain par le gouvernement Trudeau en juillet 2018.
C’est avec les profits générés par l’exploitation du pétrole des sables bitumineux que la candidate libérale explique sa position. « L’oléoduc est la façon la plus sécuritaire pour transporter le pétrole. Le modèle norvégien qu’on veut appliquer pourrait rapporter des milliards de dollars au gouvernement. Pour faire le virage vert, modifier nos infrastructures et bâtir des technologies, ça prend de l’argent. », expliquait Mme Hamel.
La promesse de bannir les plastiques à usage unique d’ici 2021 et la taxe fédérale sur le carbone sont d’autres aspects qui démontrent selon elle la bonne foi du gouvernement dans ce dossier.
Dans cette lignée, l’équipe libérale vient d’annoncer que si elle est élue, elle pourrait fournir un prêt sans intérêt pouvant aller jusqu’à 40 000$ pour la rénovation de certains éléments d’une maison qui influencent sa consommation d’énergie.