Celui-ci a tenu une allocution après avoir été voté ce matin au Isatis de Chambly. Dans celle-ci, il a tenu à évoquer les réussites de son parti, comme la déposition d’un cadre financier et d’une plateforme électorale avant les autres partis ainsi qu’une série de propositions visant à avoir une approche particulière dans la négociation pour des secteurs économiques importants de la province.
« Faire partie de l’histoire, c’est ce à quoi sert une élection. Ce n’est pas quelqu’un d’autre qui décide pour les électeurs qui se déplacent et qui vont voter. […] Faites cet effort citoyen, pensez à vos proches, à votre famille, à vos amis, à vos collègues dans tous les secteurs économiques, dans ce tissu de PME propre au Québec et posez un geste pour eux. Déplacez-vous, allez voter », a t-il affirmé dans son discours.
Il a aussi affirmé voir chez les Québécois la peur de Donald Trump être remplacé par une crainte envers Pierre Poilièvre et en certains doutes envers Mark Carney tout au long de la campagne.
Yves-François Blanchet a confié ne pas se sentir nerveux quant au résultat du vote. « Aujourd’hui, ce ne sera pas de la nervosité, mais il va y avoir, cela va vous surprendre, une certaine impatience dans l’après-midi puis en début de soirée jusqu'à ce que les résultats commencent à sortir de façon importante, pour voir si nos objectifs seront atteints. […] Je vais me lever demain matin, je vais aller marcher et je vais me dire ok, comment on organise la suite du monde, comment on organise la suite de notre organisation politique dans un parlement qui, de toute façon, sera différent de celui qu’on a connu. »
Il a également affirmé en avoir appris un peu plus sur lui-même et sur son parti lors de cette campagne électorale.
« Au sujet de moi-même, j’ai réussi à mettre de l’avant une certaine sagesse et une certaine patience, un tempérament qui n’est pas qu’un défaut par moment, mais dont je ne voulais pas qui me joue de tours dans un environnement qui parfois pouvait être frustrant », a t-il dit, mentionnant notamment le report du débat électoral.
Yves-François Blanchet a été le chef politique le plus questionné par les médias, se méritant au passage le surnom de « Mad men » au Canada anglais. Dans cette optique, il pense que les autres chefs de partis n’ont pas assez répondu à des questions.
« Je prends plaisir à cela et j’aime que mes points de vue soient confrontés pour préciser mes idées, alimenter ma propre réflexion », a t-il commenté.
Texte de Marc-Antoine Lessard
