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lundi, 16 mars 2009 20:00

La CCIBC appuie le projet de complexe sportif

« Politiquement, on n’a aucune position à prendre. On travaille pour le développement des villes du bassin de Chambly, on a fait nos propres recherches et aujourd’hui, on peut affirmer que le projet répondrait à un grand besoin. » - Yvon Morier.
Lors d’une entrevue téléphonique hier, le premier vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du bassin de Chambly (CCIBC), M. Yvon Morier, a d’abord tenu à clarifier le rôle objectif de la Chambre dans l’évaluation du projet. « Madame la présidente (Lizza Friolet) et moi nous sommes inspirés de l’étude de Géocom en 2006, qui traçait les grandes lignes pour un meilleur développement et soulignait des fuites commerciales de près de 27 millions $ à Chambly seulement en restauration (le projet de complexe sportif inclut l’instauration d’un restaurant familial bien connu). J’ai aussi obtenu un avis légal de six ou sept pages de Me Jean Hétu, qui possède une licence à Harvard. Ce document, qui a des références tout à fait étoffées, appuie le principe du contrat d’emphytéose. »

La formule semble ainsi très intéressante pour Yvon Morier, qui est également vice-président de la Fondation jeunesse du Richelieu, dont le Centre d’interprétation des énergies renouvelables a été réalisé sous une forme similaire. « C’est loin d’être un PPP, qui semblent avoir un peu de plomb dans l’aile ces temps-ci. Il y a une équation qui me semble tout à fait logique dans tout ça : la Ville n’a pas d’engagements envers le promoteur si trouble il y avait. Ce serait aux créanciers de reprendre le tout. La Ville ne joue donc pas le rôle de banquier, et obtient en bout de ligne une récupération de taxes de 125 000 $ par année. C’est une rentabilité immédiate. » M. Morier souligne qu’en ce sens, Chambly n’a pas besoin de « déshabiller » le promoteur pour qu’il prouve la formule devant le conseil municipal, ce qu’ont demandé les élus du Parti municipal Chambly (PMC) et recommandé le directeur général de la Ville André Cholette il y a un mois. Yvon Morier se dit même confiant qu’un projet de centre communautaire, la priorité du PMC, puisse se réaliser conjointement à celui du complexe sportif. « Il n’y a pas de règlement d’emprunt à long terme pour le centre multisports, donc si le parti d’opposition amenait un projet de centre communautaire, je crois qu’il y aurait capacité. » Le vice-président de la CCIBC rappelle que l’important est de créer du développement sur un projet viable. « Si on commence à se refermer pour une question politique, ca devient dangereux pour tout le monde. Si le PMC n’appuie pas le projet, c’est leur choix, mais qu’ils exposent leur argumentation. Il faut être bon joueur. » Yvon Morier croit enfin que le projet répondrait à un grand besoin au niveau social et sportif et donnerait un coup de pouce à la réputation de Chambly. « Notre population resterait davantage sur notre territoire. Ce serait aux autres de venir ici. » Le vice-président de la Chambre de commerce conclut que la Ville ne peut se permettre de passer à côté du projet. « Si on l’échappe, qui sait combien de temps on devra encore attendre… »