Les élèves de la maternelle de la Commission scolaire des Hautes-Rivières, dont fait partie les écoles des villes de Richelieu et Marieville, verront les périodes d’éducation physique diminuer à leur horaire.
Dès l’an prochain, ils n’auront plus qu’une seule période d’éducation physique par cycle de six jours au lieu de trois, comme c’était le cas jusqu’à maintenant. Cette nouvelle directive, tout à fait conforme à la loi, est totalement décriée par les enseignants et le syndicat qui affirment qu’avec les cours d’éducation physique, on prévient l’obésité en donnant le goût de bouger. De son côté, la directrice des ressources éducatives, Marie-Thérèse Delfosse, reconnaît que cette décision repose sur des questions budgétaires. La Commission scolaire des Hautes-Rivières doit, comme plusieurs autres Commissions scolaires du Québec, faire face à une décroissance du nombre d’élèves depuis quelques années et s’attend, dans ses projections, à voir cette tendance se maintenir au cours des prochaines années. En termes clairs, moins d’élèves veut dire moins d’argent pour les services aux jeunes.
L’Organisation mondiale de la santé recommande des cours d’éducation physique quotidiens pour les enfants du préscolaire. Il est conseillé aux enfants, qui souffrent d’embonpoint dans 25 pour cent des cas au Québec, de faire 60 minutes de sports tous les jours. Malheureusement, dans la loi, ici, rien n’est prévu pour les élèves de la maternelle. En comparaison, les enfants de première année doivent impérativement suivre deux heures de cours d’éducation physique par période de six jours.