Le premier ministre a parlé d’un « redressement national » qui ressemblerait à celui qu’il y a eu lors de la révolution tranquille. « Au cours des dernières années, le système d'éducation a manqué d'amour, a-t-il affirmé. Des écoles ont été laissées à l'abandon. Des enfants avec des difficultés ont été laissés à eux-mêmes. Le Québec a pris un sérieux retard en matière de réussite scolaire. Il est temps de s’y remettre, de donner une impulsion ».
La formation politique du ministre Roberge prévoit augmenter chaque année le budget en éducation. La maternelle à 4 ans fait toujours partie des plans du gouvernement caquiste.
Déjà une annonce : un protecteur de l’élève indépendant
Tel qu’il l’avait annoncé en début d’année, alors qu’il était toujours dans l’opposition, Jean-François Roberge, a affirmé, hier, que son gouvernement travaille sur « un projet de loi pour avoir un vrai protecteur de l’élève qui aide autant les jeunes qui sont au privé qu’au public ». Le député de Chambly et sa formation politique veulent un protecteur de l’élève indépendant et nommé par l’Assemblée nationale. Actuellement, les protecteurs de l’élève sont embauchés par les commissions scolaires.