« À l'école, tous les enfants sont obligés de suivre le programme. Pourquoi serait-ce différent pour ceux qui sont à la maison ? Pour le gouvernement libéral, la solution aux écoles illégales religieuses, c'est de permettre aux parents de faire l'école à la maison. Soit. Mais s'il renonce à encadrer correctement l'école à la maison et à garantir aux jeunes un avenir prometteur, on ne vient rien régler. C'est grave, Sébastien Proulx doit agir ! » a-t-il conclu.
vendredi, 06 octobre 2017 09:17
« Le gouvernement libéral a le devoir d'encadrer l'éducation à domicile » Jean-François Roberge
Le ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx, refuse d'inscrire dans son projet de loi 144 sur l'instruction publique l'obligation pour tous les enfants scolarisés à la maison de suivre le cursus scolaire et les programmes d'études établis par le Ministère et de passer les examens ministériels nécessaires pour l'obtention d'un diplôme. C’est ce qu’indique le député de Chambly pour la Coalition Avenir Québec et critique en matière d’éducation, Jean-François Roberge.
« Les parents ont le droit de faire le choix de l'école à la maison, mais le gouvernement a le devoir de l'encadrer sérieusement, estime M. Roberge. La vision actuellement défendue par le ministre Proulx est inacceptable : pas de programme, pas d'examen, pas de diplôme. En somme, le ministre propose de laisser à eux-mêmes des enfants scolarisés à la maison, sans suivre de cursus et ultimement, sans diplôme » s’est-il indigné. Pour Jean-François Roberge, c'est non négociable : l'éducation à domicile doit conduire à un diplôme.
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