« Je trouve ça très particulier. Elle n’a pas tenu compte de notre rencontre avec le ministre de l’éducation. C’est comme si sa décision était déjà prise. On a pas juste ça à faire nous des petites visites à Québec pour rien ! En plus, elle ne tient pas compte que les budgets suivraient une décision comme celle-là » a ajouté Denis Lavoie. De son côté, René Fournier s’est dit surpris : « C’est comme si la CSP disait au gouvernement du Québec qu’elle ne veut pas de son argent ».
Les élus déplorent également que cette décision de la CSP n’ait pas été prise lors d’une séance du conseil où il y aurait eu un procès verbal. « C’est une décision prise derrière des portes fermées sur un coin de table. De plus, les commissaires n’avaient pas l’information suffisante pour prendre une telle décision. L’avis du ministre n’a pas encore été acheminée » a expliqué M. Roberge.
Concrètement, le député de Chambly compte rencontrer à nouveau le ministre de l’Éducation dès son retour à Québec la semaine prochaine. Avec les autres élus de la région, ils disent souhaiter que la commission scolaire reconsidère sa position une fois que le ministère aura clarifié la situation.
Le député Jean-François Roberge travaille activement depuis plusieurs mois à l’implantation des secondaires 4 et 5 à Chambly. Le 7 février dernier, il a déposé officiellement une pétition de près de 2 500 signataires demandant l’ajout des secondaires 4 et 5 à Chambly au conseil des commissaires de la CSP. Le 14 février dernier, en compagnie des maires de Chambly et Carignan, il a rencontré le ministre de l’Éduction Sébastien Proulx à Québec. Suite à cette rencontre, le député avait indiqué que les choses auguraient bien pour l’avancement de ce dossier. M. Proulx aurait même affirmé, lors de cette rencontre : « Vous allez aimer ce que je vais faire ». Les élus souhaitent maintenant que cela se traduise à l’écrit.