Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

Samuel Thibault
Le marché mobilier reprend tranquillement de la vigueur et à cet égard, la Rive-Sud de Montréal a été le secteur le plus dynamique de toute la région métropolitaine récemment. Selon les plus récentes données de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), la Rive-Sud, qui inclut huit secteurs dont celui de Chambly, a connu une hausse de 13 % des transactions en mai comparativement à la même période l’an dernier. Le secteur de Chambly, qui comprend aussi les villes de Richelieu, Carignan et Saint-Mathias-sur-Richelieu, avait pourtant connu une baisse de 10 % des ventes au premier trimestre de 2009. Les inscriptions en vigueur étaient par contre en hausse de 23 %. Les ventes de propriétés ont augmenté dans tous les secteurs du grand Montréal, la maison unifamiliale menant le bal. Le prix des propriétés a également continué de progresser avec une croissance du prix médian d’une maison unifamiliale. « La confiance des consommateurs qui a atteint son plus haut niveau depuis juillet 2008 explique en grande partie cette croissance des ventes.

C’est le vendredi 8 mai dernier que se déroulait, au restaurant Le Fourquet Fourchette de Chambly, la première édition du Salon de la formation.
L’événement gratuit, organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Bassin de Chambly, qui se déroulait en après-midi, a attiré près d’une trentaine de visiteurs venus s’informer des différents cours et programmes offerts dans la région. Plus d’une douzaine d’exposants y offraient notamment les formations suivantes : Art & design, comptabilité, électronique, informatique, linguistique, marketing, planification stratégique, prévention en entreprise, publicité, ressources Humaines, robotique, secourisme, premiers soins ainsi que vente. Des spécialistes du Centre local d’emploi étaient sur place pour faire découvrir leurs services et pour informer sur le soutien qu’ils peuvent accorder aux entreprises et aux travailleurs autonomes. Le personnel du Centre local de développement était également présent pour renseigner les visiteurs sur les différents moyens qui peuvent aider à une croissance économique durable des entreprises ainsi qu’à répondre à des questions sur l’expansion des entreprises et industries.

Pour des municipalités rurales comme Carignan et Marieville, l’importance de l’agriculture est indéniable. Or, les producteurs seront heureux d’apprendre que la valeur des terres agricoles est de nouveau en hausse au Québec.
Selon le rapport Valeur des terres agricoles de Financement agricole Canada (FAC) rendu public lundi, la valeur moyenne des terres agricoles québécoises a augmenté de 5,9 % au cours des six derniers mois de l’année 2008. Il s’agit de la troisième hausse semestrielle consécutive après des hausses de 5,5 et de 3,6 % enregistrées au cours des deux périodes précédentes. « Même si le marché et les prix des intrants ont été volatils, la valeur des terres a augmenté ou est demeurée stable partout au Canada », souligne Rémi Lemoine, vice-président principal à FAC. « C’est une bonne nouvelle pour les producteurs qui considèrent leur terre comme un bien de production et un investissement aussi. Nous savons également que la valeur d’une terre est un indicateur tardif, et le présent rapport comporte les résultats de l’automne dernier. Nous suivons donc de près les tendances. »

Signe que la récession frappe les travailleurs de la Montérégie malgré un gain de plus de 22 000 emplois depuis un an, la région a vu son nombre de chômeurs augmenter considérablement entre le début de l’année 2008 et aujourd’hui. Alors qu’ils étaient quelque 44 400 chômeurs en avril 2008, ceux-ci se nombrent maintenant à près de 60 000 en Montérégie, une augmentation de 35%. Cette hausse est la deuxième plus importante à l’échelle du Québec, loin derrière l’Estrie, avec une augmentation fulgurante de 78%, et tout juste devant l’Outaouais. Selon les plus récentes données rendues publiques la semaine dernière par l’Institut de la statistique du Québec, la Montérégie est la troisième région au Québec à avoir vu son taux de chômage augmenter le plus depuis douze mois, une hausse de 1,7%, derrière l’Estrie (+3,5%) et la Côte-Nord et le Nord-du-Québec (+2,5%). Après s’être établi à 6,6% sur l’ensemble de l’année dernière, le taux de chômage de la région a donc continué son ascension au premier trimestre de 2009, grimpant à 7,6%. La Montérégie est la deuxième région du Québec où le nombre d’emplois est le plus élevé, à près de 730 000, comparativement à 707 000 il y a un an, tout juste derrière Montréal, où le nombre d’emplois est de 929 000, une diminution de 30 000 depuis douze mois dans la métropole.

Malgré un contexte économique difficile, la Montérégie a connu une hausse remarquable de 38 400 emplois au quatrième trimestre de 2008 par rapport au dernier trimestre de l’année précédente, une augmentation de 5,5 %. Selon les dernières données sur l’emploi et le chômage du Bulletin régional sur le marché du travail d’Emploi-Québec, ce sont principalement des emplois à temps plein qui ont été créés (22 800) dans la région durant cette période. Le contraste est important avec l’ensemble du Québec, qui a connu un recul significatif de 3 700 emplois à temps plein au quatrième trimestre de 2008. Au niveau du chômage, la Montérégie s’est aussi démarqué du Québec en 2008. Ainsi, alors que le taux de chômage a légèrement chuté dans la région entre décembre 2007 et décembre 2008, passant de 6,5 % à 6,2 %, celui dans l’ensemble Québec a quelque peu augmenté, passant de 6,8 % à 7,0 %. L’emploi chez les femmes a continué de croître l’an dernier dans la région. Le nombre d’emplois chez les femmes a ainsi augmenté de 4,0 % par rapport à l’année précédente. Il faut toutefois noter que près de trois quart des emplois créés sont à temps partiel.