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Malgré la récession, la Montérégie a réussi à créer 22 200 nouveaux emplois depuis un an. On note par ailleurs une grande diversification de ses exportations depuis quelques années. La région est aussi devenue plus indépendante face au marché américain.
À examiner les résultats du bulletin du Registre des exportateurs de Statistique Canada, publiés il y a un mois par l’Institut de la statistique du Québec, on remarque que la Montérégie s’est tournée vers les exportations non manufacturières. À l’aube de la crise, entre 2002 et 2006, la région a également trouvé de nouveaux débouchés pour écouler ses produits. Les chiffres démontrent que le secteur non manufacturier a fait des gains importants sur l’industrie manufacturière en ce qui concerne les exportations. On remarque un changement important entre les deux secteurs durant cette période; alors que la valeur totale des exportations provenant du secteur manufacturier a diminué de près de 30 M$ en Montérégie, celle des exportations non manufacturières, elle, a fait un bond de plus d’un milliard et demi de dollars.

lundi, 23 mars 2009 20:00

Marieville a le vent dans les voiles

Développement immobilier, surplus budgétaire, gel des taux de taxes et étalement urbain, Marieville vit des jours prospères malgré un contexte économique difficile. Et l’avenir s’annonce plein de promesses.
Alors que le développement de Marieville s’accélère, le plus grand projet domiciliaire de l’histoire de la municipalité, Le Domaine des Ruisseaux, en est pour quelque chose. Inauguré en novembre 2007, le projet est en avance sur son échéancier. « Le projet (NDLR : qui inclut la mise en chantier de 800 habitations sur cinq ans dans le secteur est de la ville) devrait permettre à la Ville d’accueillir encore cette année de nombreux nouveaux arrivants », lance le maire Michel Marchand dans la dernière édition de l’Info municipal. Après avoir équilibré son budget à quelque 9,6 M$ en 2008, l’administration marievilloise prévoit aujourd’hui des revenus de l’ordre de 11,2 M$ pour l’an dernier, ce qui excède de plus d’un million les prévisions pour les dépenses (10,1 M$). Grâce aux revenus non prévus et reçus, tels que les droits sur mutation immobilière et les revenus en taxes dus à la venue de nouvelles propriétés, Marieville a pu injecter un peu plus d’un demi-million provenant du surplus de 2008.

La direction du Groupe Bennett Fleet vient d’obtenir raison devant la Cour supérieure dans un litige l’opposant à Hydro-Québec. L’entreprise de Chambly pourrait maintenant récolter un montant de près de 16 millions $ en dommages et intérêts.
Dans un jugement partiel rendu plus tôt ce mois-ci, la Cour supérieure du Québec a donné raison à Bennett Fleet concernant l'existence de ses droits énergétiques, en plus d’ordonner à Hydro-Québec de rétablir et maintenir l'approvisionnement électrique de l'entreprise chamblyenne sans frais ni interruption. Le litige est issu d’un héritage plus que centenaire remontant au premier occupant industriel des terrains riverains de la rivière Richelieu, un certain Samuel T. Willett. Ce dernier, qui exploitait des entrepôts, moulins et fabriques de toutes sortes, générait la puissance requise pour ses usines grâce à un système de digues et de canaux de dérivation de l’eau du Richelieu. Lorsqu’en 1891, l’ancêtre de la Montreal and St-Lawrence Light and Power Company érige un barrage hydroélectrique à proximité des installations de M. Willett, elle accepte de compenser l’homme en lui remettant un pouvoir continu de 1 000 chevaux-vapeur, à perpétuité.

Les entreprises du territoire de la MRC de Rouville ont créés plus de 5 300 emplois manufacturiers en plus de 42 millions d’investissements en 2008 malgré le ralentissement économique. Jeudi, le Centre local de développement au Cœur de la Montérégie tenait son assemblée générale annuelle à Marieville. Le CLD en a profité pour présenter les résultats de l’exercice financier terminé le 31 décembre dernier. Ainsi, l’an dernier, les fonds locaux d’investissement auront apporté une aide financière aux entreprises du milieu totalisant 100 000$. Trois entreprises de la région ont bénéficiées de l’aide financière du CLD, soit Rouville Micro, Aux Champs d’Élisé François inc. et Ludik Distributions inc. Cette dernière entreprise, qui fait dans la confection d’emballages de bonbons, a d’ailleurs accompli une première dans Rouville en 2008, raflant le premier prix national en commerce au Concours québécois en entrepreneuriat. Au niveau du développement rural, le pacte rural a connu une année d’action et de mobilisation citoyenne. Douze projets ont ainsi été acceptés suite au premier appel d’offres, notamment la mise en œuvre de comités locaux dans les huit municipalités du territoire.

Au cœur de l’analyse du conseiller municipal et économiste Steeves Demers sur l’entente préalable au projet de complexe sportif à Chambly, plusieurs éléments sont à retenir, notamment les retombées reliées à la construction d’un restaurant à vocation familiale et sportive, d’un simulateur de golf et d’une boutique de sports. Le conseiller ajoute que l’entente prévoit la location d’un minimum de 42 heures de glace à un taux horaire de 150 $ pour 15 ans. Or, ce taux est d’environ 100 $ sous la valeur actuelle du marché (une économie de 143 000 $ dès la première année) et pourrait être de 150 $ inférieur au marché d’ici 15 ans compte tenu d’une prévision conservatrice de l’inflation (une économie de 232 000 $ à la quinzième année). « Sur l’ensemble du bail, les économies totaliseraient près de 2,8 millions de dollars pour la Ville de Chambly. » Le conseiller vante ainsi le taux de l’entente, qui ne contient aucune clause d’ajustement à la hausse, comparativement au projet de Saint-Jean-sur-Richelieu. Au niveau des revenus fonciers reliés à la valeur du bâtiment, Steeves Demers amène un montant de 2,3 millions $ sur l’ensemble du bail, un élément clé de l’équation selon le conseiller.

jeudi, 26 février 2009 19:00

Beaucoup d’argent pour les villes

Le député de Chambly-Borduas Yves Lessard invite les maires du comté à ne pas se gêner pour formuler des demandes de financement au gouvernement fédéral, qui a débloqué 990 millions de dollars sur deux ans pour des projets d’infrastructures au Québec. « Le gouvernement fédéral a de l’argent et il en a pour les villes. Il ne faut surtout pas se gêner ! », a lancé le député aux maires de la circonscription lors d’un déjeuner de travail, le 18 février dernier à Chambly. Le député Mario Laframboise, porte-parole du Bloc Québécois en matière de Transports, d’Infrastructures et des Collectivité, était présent à la rencontre pour éclairer les maires sur les montants alloués. « Le fédéral veut qu’il y ait des pelletées de terre ce printemps », a indiqué M. Laframboise.

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