Environnement
Opération anti-rage en Montérégie
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) a amorcé lundi sa première intervention de contrôle de l’année contre la rage du raton laveur. Une opération devenue presque coutume dans la région depuis quelques années.
L’intervention consiste à vacciner les ratons laveurs, mouffettes et renards qui se trouvent près des endroits où des cas de rage ont été recensés en 2008. Jusqu'à mercredi prochain, des équipes du MRNF parcourront ainsi un territoire de 2 400 km2 pour épandre à la main des appâts vaccinaux, qui ont l'apparence de grosses olives vertes, dans les habitats naturels des animaux en question. Ces lieux incluent notamment les zones boisées, les abords des cours d'eau, les milieux agro-forestiers et, à l'occasion, les poubelles. Au terme de l'intervention, près de 65 000 appâts vaccinaux auront été épandus dans 57 municipalités de la Montérégie, dont à Chambly, Richelieu, Carignan, Saint-Mathias-sur-Richelieu et Marieville. Les appâts sont répartis sur les rives de la rivière Richelieu et sur une bande de 50 à 70 km à l'est de la rivière, de la frontière américaine jusqu'au mont Saint-Hilaire, ainsi que dans cinq municipalités de l'Estrie, sur les rives du lac Memphrémagog.
Chambly encourage l’herbicyclage
La Ville de Chambly encourage ses citoyens à se familiariser avec l’herbicyclage alors que la saison de la tonte du gazon débutera sous peu. Selon une étude de Recyc-Québec, le gazon et les autres types d’herbes représentent 50 à 70 % des matières présentes dans les collectes de résidus verts. L’herbicyclage est une façon simple et économique de diminuer la quantité de matières organiques à traiter et les coûts qui y sont rattachés. Pour pratiquer l’herbicyclage, il suffit de laisser l’herbe coupée sur la pelouse au moment de la tonte. Les micro-organismes présents dans le sol décomposeront les rognures de gazon dans les 48 heures. La pratique est facile à adopter, en plus de représenter une économie de temps. L’herbicyclage favorise la réduction des impacts environnementaux liés au transport et au traitement des résidus. Quant à la pelouse, elle sera plus résistante à la sécheresse et aux maladies puisqu’elle bénéficie d’un apport en éléments nutritifs et en matières organiques. Le gazon coupé laissé par terre aide par ailleurs la pelouse à conserver son humidité, en plus de favoriser des économies d’eau, de sacs à ordures et d’engrais.
Importantes mesures contre l’agrile du frêne
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a décidé de prendre des mesures décisives pour ralentir la propagation de l'agrile du frêne, coléoptère destructeur, dans la région. La nouvelle est tombée mardi midi, alors qu’un arrêté ministériel a été lancé.
Il est désormais interdit de sortir tout produit de frêne et bois de chauffage des villes de Carignan, Chambly, Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu et Saint-Basile-le-Grand. L’interdiction vise précisément tout déplacement de billes, branches, matériaux de pépinière et d’emballage en bois, copeaux et écorce provenant de frênes, ainsi que le bois de chauffage de toute essence, n’ayant pas été traité contre l’agrile du frêne. L’arrêté ministériel englobe même le déplacement à l’extérieur de ces municipalités des véhicules utilisés pour transporter ces produits. Les personnes qui ne respectent pas ces mesures sans avoir obtenu une autorisation préalable de l'ACIA s'exposeront à des amendes et même à des poursuites judiciaires. Hier à Chambly, Louis-Philippe Vaillancourt, spécialiste de l’ACIA, a expliqué la problématique lors d’une conférence de presse.
Une grave menace pour nos forêts
L'agrile du frêne a causé d’importants dommages en Ontario et dans le nord-est des États-Unis. Par exemple, l’insecte ravageur a amené un taux de mortalité de 95 % chez les frênes dans la région de Windsor-Détroit, rien de moins. « C’est évident qu’au bout de la ligne, ça va toucher l’économie locale », a avoué mardi le maire de Carignan, Jean-Guy Legendre. Déjà, 185 arbres ont été abattus dans la municipalité suite à la propagation de l’insecte. « Nous élaborons notre intervention avec les autres villes, les ministères et les agences. Un ensemble de mesures seront prises en plus de l’interdiction de déplacement. Il faudra notamment trouver des sites de dépôt », d’expliquer M. Legendre. La Ville envisage aussi de modifier sa règlementation pour permettre à ses citoyens de brûler eux-mêmes les matériaux visés, avec certaines précautions. Par ailleurs, pour aider les propriétaires touchés par les coupes, Carignan vient d’acheter une cinquantaine d’arbres à hauteur de poitrine pour une opération reboisement. Le maire Legendre a aussi rappelé que la Journée de l’arbre se tiendra à la fin du mois de mai, alors que des centaines de pousses seront distribuées.
Les Chamblyens veulent mieux consommer
Les citoyens de Chambly ont répondu en grand nombre à la campagne Diagnostic résidentiel – Mieux consommer d’Hydro-Québec, mis en branle en février dernier. La Ville de Chambly a récolté jusqu’à maintenant plus de 23 000 $ grâce à la campagne. Rappelons qu’Hydro-Québec remet 30 $ ou 35 $ aux municipalités pour chaque questionnaire remplis par leurs citoyens dans le but d’économiser de l’énergie à domicile. Gratuit, le diagnostic permet aux citoyens de connaître leur consommation d’énergie en remplissant le formulaire. En échange, chaque foyer reçoit un rapport personnalisé lui recommandant des mesures concrètes pour réduire sa consommation à domicile. Plus il y a de rapports émis, plus le montant remis aux villes sera élevé. La campagne se déroule jusqu’au mois d’août prochain. Grâce au montant amassé, Chambly réalisera deux projets; la création d’audioguides afin de bonifier le circuit patrimonial ainsi que la réalisation de panneaux d’interprétation destinés à la promenade riveraine. L’objectif fixé pour la Ville de Chambly est de 47 059 $.
Subventions et formations pour un effort vert
La Ville de Chambly poursuit son programme de subventions pour l’achat de boîtes à compost domestiques en 2009. Les 100 premiers citoyens à en faire la demande en acheminant une preuve de résidence et leur facture originale avant le 31 octobre prochain à la chargée de projet à l’environnement de la Ville, Mme Agathe Favreau, se verront remettre une subvention de 25 $ par famille. Une boîte à compost domestique permet à une famille moyenne de composter annuellement 180 kilogrammes de matières résiduelles qui iraient autrement aux ordures ménagères. Outre cette subvention, la Ville de Chambly rappelle aux parents que son programme de subventions pour l’utilisation de couches réutilisables est toujours en place. Ainsi, les nouveaux parents qui optent pour ce type de couches faites de matières textiles (coton, chanvre, bambou) sont admissibles à un remboursement équivalant à 50 % des coûts d’achat, jusqu’à concurrence 100 $ par enfant. Les parents ont jusqu’au 30 novembre pour présenter leur demande, accompagnée d’une preuve de résidence et de factures, à la Ville de Chambly. Toutes les subventions accordées seront remises en décembre 2009.