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L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue étudie la possibilité de pouvoir alimenter en énergie des entreprises agricoles avec le fumier de leurs vaches. Alors que le principe pourrait intéresser bien des propriétaires de la région, c’est dans une vision de découvrir des sources d’énergie alternative que l’Unité de recherche et de développement en agroalimentaire de l’Abitibi-Témiscamingue (URDAAT) a décidé d’inscrire ses recherches. L’objectif est de mettre sur pied un réacteur qui pourrait s’adapter à de petites entreprises agricoles. Les chercheurs évaluent actuellement l’efficacité de différents types de litière et de différents mélanges de microorganismes pour obtenir le meilleur ratio de méthane. Ceux-ci espèrent que des entreprises agricoles puissent fournir de l’énergie pour de petites communautés d’ici 5 à 10 ans. La possibilité de voir des tracteurs au biogaz est également étudiée.

La Ville de Carignan viendra en aide aux propriétaires touchés par le fléau de l’agrile du frêne. Alors qu’on apprenait la semaine dernière que 194 arbres allaient être abattus puisque meurtris par la présence de l’insecte ravageur, le maire Jean-Guy Legendre a indiqué hier qu’une série de mesures étaient actuellement élaborées pour palier la coupe des frênes. « La première mesure sera de donner de la terre aux citoyens touchés pour boucher les trous laissés par la coupe. La deuxième visera à compenser la perte des arbres. On explore différentes avenues. On prévoit notamment distribuer un millier d’arbres en mai. On évalue aussi la possibilité de donner des arbres plus matures. Ça dépendra de la capacité de nos partenaires, du ministère et des pépinières. » La Ville a élaboré une échelle de priorités pour le reboisement. « Il n’y a rien de couler dans le béton, mais il est clair qu’on donnera priorité aux plus gros arbres. Ce sera le premier critère. Le deuxième sera l’emplacement, alors que le remplacement des arbres ornementaux, qui font partie de l’aménagement paysager, sera priorisé devant le remplacement des arbres de boisés », a indiqué le maire Legendre.

Dans le but de ralentir la progression de l’agrile du frêne, cet insecte qui a ravagé des forêts aux États-Unis et en Ontario, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune a annoncé cette semaine la coupe et le remplacement de 194 arbres à Carignan.
Les travaux d’abattage des frênes ont débuté ce lundi et doivent se poursuivre pour encore deux semaines. Pour le ministère, il était primordial que les arbres soient éliminés avant le redoux printanier afin d'éviter que l'insecte ne se disperse et s'attaque à d'autres frênes. Suite à l'abattage, les arbres seront transformés en copeaux de bois. La biomasse produite sera ensuite transportée dans une usine de cogénération pour y être brûlée. Récemment, une dizaine de citoyens de Carignan touchés par les coupes ont signé une pétition pour que la Ville s'engage à remplacer les arbres perdus. Hier, Line Caron, conseillère en communication pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune, a mentionné qu’un plan était déjà entamé en ce sens. « Le ministère fournira plus de 194 nouveaux arbres. On ne les replantera pas, mais on va les donner.

La Fondation de la Faune et la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Montérégie-Est souhaitent recueillir des fonds pour la réalisation de travaux à des fins fauniques dans le bassin versant de la rivière Richelieu. Au cours des prochaines années, la Fondation entend réaliser pour 6 millions $ de travaux visant à protéger l’habitat des espèces vivant dans la rivière, particulièrement le chevalier cuivré, unique au monde et toujours menacé. D’ici 2013, les travaux viseront à réduire les matières en suspension et autres contaminants, à augmenter la présence des bandes riveraines et leur efficacité, à soutenir les populations par des ensemencements et à sensibiliser la population à la précarité du chevalier cuivré et à la valeur faunique et patrimoniale de la rivière Richelieu. La Fondation de la Faune a déjà contribué pour plus de 800 000 $ pour la réalisation de travaux et elle compte ajouter 500 000 $ de son budget lorsqu’elle aura réussi à recueillir 1 million $ auprès de la communauté des affaires. Quant à la CRÉ, celle-ci entend mettre à contribution son réseau de partenaire pour faire valoir les mérites fauniques, environnementaux et économiques du projet de mise en valeur.

Alors que la rivière Châteauguay est sortie de son lit au cours des derniers jours suite au récent redoux, le débit d’eau de la rivière Richelieu est actuellement plus puissant qu’à l’habitude pour cette période de l’année. 
Le débit d’eau de la rivière Richelieu, aux rapides Fryers à Carignan, a connu une évolution constante au cours de la dernière semaine. Alors que le débit se situait à 430 m3 à la seconde vendredi, il avait augmenté à près de 500 m3/s hier. La situation est d’autant plus préoccupante du fait que le débit médian de la rivière se situe à quelque 350 m3/s à cette période de l’année. Chaque printemps, la question des inondations revient sur toutes les lèvres des riverains du Richelieu. Le Ministère de la Sécurité publique utilise diverses données, notamment celles fournies par les stations hydrométriques, pour évaluer les risques de débordement de la rivière, comme les autres cours d’eau à risque au Québec. La crue pluvio-nivale, une combinaison de pluie et de fonte des neiges, et le type de crue qui affecte le plus le Richelieu. Elle peut survenir autant en automne qu’en hiver cependant, c’est au printemps que la crue risque d’être la plus importante.

L’Agence forestière de la Montérégie procède actuellement à un appel de projets pour la mise en valeur de la forêt dans la région. Les organismes ou individus voulant obtenir de l’aide financière pour réaliser un projet ont jusqu’au 6 avril prochain pour le présenter à l’Agence. Cet appel fait suite à l’annonce de l’octroi de 850 000 $ pour le financement de projets en Montérégie par le ministre des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, Claude Béchard. Depuis 1995, le Programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier finance des projets de travaux sylvicoles, de mise en valeur de la faune, de construction de sentiers pédestres, d’inventaires multiressources ainsi que des projets éducatifs sur le milieu forestier et sa mise en valeur. Les principaux objectifs du programme sont l’aménagement intégré des ressources, la contribution au développement régional ainsi que la création d’emplois et de partenariats. Au cours des cinq dernières années, le programme a permis de réaliser 153 projets qui ont totalisé des investissements de plus de 7,2 M $ dans le développement durable des ressources du milieu forestier de la Montérégie.

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