Environnement
200 tonnes de moins vers les sites d’enfouissement
Près de 200 tonnes de résidus ont été traitées par l’entreprise chamblyenne Conteneurs Rouville en 2008, alors que le site de récupération a été utilisé plus de 600 fois par les citoyens au cours des six journées de collectes subventionnées. Depuis deux ans, la Ville de Chambly partage une entente avec l’entreprise, spécialisée dans la récupération des matériaux secs et des résidus verts, alors que les citoyens peuvent aller y déposer gratuitement leurs résidus lors de ces six journées. Elles sont le premier samedi des mois de mai à octobre (excluant le mois d'août), ainsi que le 3e samedi de mai, de 7h à 13h. Autrement, l’entreprise accueille aussi les matériaux secs du lundi au vendredi entre 8h et midi et 13h et 17h, mais des frais s’appliquent. Les citoyens doivent présenter une preuve de résidence. Les Chamblyens peuvent ainsi utiliser le dépôt des matériaux secs pour disposer de matériaux récupérés lors des travaux tels l'asphalte et le béton, les briques, la terre, les vieilles portes, les branches, le gazon, etc., plutôt que les diriger vers les sites d'enfouissement. Quatre-vingt pour cent des matières récupérées chez Conteneurs Rouville sont mises en valeur par le recyclage, le compostage ou l’utilisation comme combustible. Mentionnons que selon une étude réalisée pour le compte de Recyc-Québec, 14 % des résidus générés par chaque famille québécoise seraient des résidus de construction et de rénovation.
Deux citoyens du bassin sur trois utiliseraient le train de banlieue
La Chambre de commerce et d’industrie du bassin de Chambly (CCIBC) a dévoilé hier les résultats de son enquête sur les enjeux locaux en matière de travail, transport en commun, services gouvernementaux et consommation. Des résultats fort intéressants…
Le rapport de l’enquête, réalisée par Statistique Canada pour le compte de la CCIBC en septembre dernier, compte plus de 140 pages. Aujourd’hui, le Chambly Matin vous présente l’un de ses principaux faits saillants. En effet, l’une des statistiques les plus significatives de l’enquête concerne l’intérêt des 40 000 habitants de Chambly, Carignan, Richelieu et Saint-Mathias-sur-Richelieu pour le train de banlieue. Ainsi, si l’idée d’instaurer un train de banlieue reliant le bassin à la région métropolitaine de Montréal intéresse plus de 80 % de la population, 65 % des répondants ont indiqué qu’ils utiliseraient bel et bien le service. Ce sont les résidents du secteur de Richelieu/St-Mathias qui seraient les plus faibles utilisateurs, avec une proportion de 56,4 %, contrairement à 67,3 % pour Chambly et 65,3 % pour Carignan.
Une collecte d’ordures aux deux semaines, dès janvier
La Ville de Chambly a annoncé hier d’importants changements pour la collecte de ses ordures ménagères. Dès 2009, la collecte s’effectuera aux deux semaines, mis à part durant la période estivale. Une nouvelle collecte de résidus verts est aussi à l’agenda.
Dans la poursuite de son virage vert, la Ville de Chambly a décidé de réduire de 52 à 38 le nombre de collectes d’ordures ménagères dès 2009 pour une période de trois ans en plus d’une année d’option. Ainsi, du 7 janvier au 29 avril, la collecte s’effectuera désormais aux deux semaines, le mercredi. Du 29 avril au 14 octobre, elle aura lieu à chaque semaine alors que la fréquence d’une semaine sur deux reprendra pour la période hivernale, ne laissant plus le choix aux citoyens de recycler davantage pour éviter un tonnage d’ordures ménagères trop important.
Une fondation pour le COVABAR
Le président du Comité de concertation et de valorisation de la rivière Richelieu (COVABAR), M. Hubert Chamberland, a annoncé le 18 septembre dernier la mise en place de la Fondation COVABAR H20. La fondation assurera un meilleur financement du Comité qui, depuis l’adoption de la Politique nationale de l’eau du Québec, reçoit un montant annuel de 65 000 $ non indexé ni augmenté depuis 2002. La Fondation COVABAR H20 recueillera les fonds de toute autre provenance que des gouvernements. Quant aux fonds gouvernementaux, ils ne seront pas versés à la fondation puisqu’ils sont ordinairement liés à une obligation de résultats auxquels le comité de bassin est tenu. Pour le président Hubert, Chamberland, l’objectif premier est de tendre à réduire le sous financement chronique que vit le COVABAR depuis sa création en 2000. Ainsi, le C.A. de la Fondation se concentrent actuellement à concrétiser ses assises de façon à ce que se réalise sa mission dans les meilleurs délais. Dorénavant, toutes les activités de financement touchant la gestion par bassin versant de la rivière Richelieu seront animées par la Fondation libérant ainsi le Comité de bassin de la tâche de solliciter des Fonds, de façon continue. « Ce qui, jusqu’à ce jour, freine dramatiquement le COVABAR dans la réalisation du Plan directeur de l’eau du bassin de la rivière Richelieu », selon le Comité.
Carignan retient son souffle
Depuis quelques jours, les résidents riverains de Carignan retiennent leur souffle. On craint que la rivière L’Acadie sorte de son lit et cause des inondations. Les autorités sont prêts à intervenir.
Le Ministère de la sécurité publique, le Ministère des transports et la Ville de Carignan surveillent de près, depuis l’arrivée du redoux en début de semaine, le niveau et le débit d’eau de la rivière L’Acadie. La situation est à ce point préoccupante que la municipalité a décidé de mettre en place depuis lundi une cellule de prévention qui a le mandat de surveiller l’évolution des niveaux d’eau et la formation d’embâcles, pour prévenir les inondations. Rejoint en fin d’après-midi hier, le maire Jean-Guy Legendre a assuré qu’il n’y avait pas lieu de paniquer et a souligné être en contrôle de la situation : « La cellule de prévention se tient en contact avec les services policiers et la sécurité publique. On est prêt à intervenir », a indiqué le maire. Aucune résidence n’avait subie de dégâts majeurs, hier, au moment de mettre sous presse.
L’environnement, au coeur de nos préoccupations
Dimanche dernier, dans le cadre du Jour de la terre, la population du Québec a affirmé ses préoccupations concernant l’avenir de notre planète. Les citoyens de Chambly et les membres du conseil municipal sont, eux aussi, sensibles au destin de l’environnement. Il s’agit d’un défi individuel et collectif qu’il faut relever dès maintenant. C’est dans cette optique que la Ville de Chambly a planifié, pour l’année 2007, plusieurs actions concrètes pour influencer positivement notre environnement. Je vous invite donc à prendre part à l’Opération Grand Ménage, le samedi 5 mai prochain. Il me fera plaisir de vous accueillir au Centre administratif et communautaire (56, rue Martel), dès 9 h, afin de vous remettre du matériel, dont des semences pour les fleurs et les légumes, qui contribueront à l’amélioration de la qualité de vie de notre milieu.