Environnement
Des gestes concrets pour l’environnement
La disposition des résidus domestiques dangereux (RDD), qui sont refusés dans la collecte des ordures ménagères, est un geste simple mais important pour l’environnement. Les résidus dangereux présentent un risque pour la santé ou l'environnement et exigent des techniques spéciales d'élimination pour en réduire la dangerosité ou pour les rendre inoffensifs. À Chambly, on peut apporter les résidus chez Veolia Environnement sur le boulevard Industriel, en présentant une preuve de résidence. Pour les peintures, solvants, huiles usées et piles, vous pouvez en disposer tous les premiers vendredis du mois, entre 12h et 19h. La prochaine collecte aura lieu le vendredi 6 mars prochain. Les cartouches d’encre vides sont aussi un problème pour l’environnement. On peut en disposer à la Bibliothèque municipale de Chambly, qui offre un service de récupération en collaboration avec la Fondation Mira. Pour les ordinateurs, les moniteurs et les imprimantes, les magasins Bureau en Gros offrent un programme de récupération. Si l’ordinateur est encore fonctionnel, la Maison de l’informatique de Chambly peut le prendre, sauf l’écran. Pour les lecteurs MP3, lecteurs DVD et autres appareils électroniques du même type, les magasins Future Shop et Best Buy font de même.
Mieux consommer pour mieux contribuer
Économiser de l’énergie n’aura jamais donné aussi bonne conscience. À Chambly, pour un circuit d’audioguide et de nouvelles plaques d’interprétation. À Richelieu, pour un coup de main au Centre d’interprétation des énergies renouvelables.
Dans le cadre de la campagne Diagnostic résidentiel MIEUX CONSOMMER d’Hydro-Québec, les citoyens de Chambly et Richelieu ont l’occasion de faire d’une pierre deux coups : réaliser des économies d’énergie et contribuer à un projet collectif. Ainsi, les clients admissibles pourront remplir un questionnaire au cours des six prochains mois. Ils recevront par la suite gratuitement un diagnostic personnalisé de recommandations et de mesures concrètes pour réaliser des économies d’énergie à la maison. Pour chaque rapport de recommandations émis, Hydro-Québec remettra ensuite à la municipalité du citoyen un montant de 35 $ ou 30 $ (selon que le questionnaire ait été rempli en ligne ou sur papier). Plus il y a de rapports émis, plus le montant remis à la municipalité participante sera élevé. À Chambly, un projet à saveur culturel et touristique a été choisi par le conseil municipal. Il se compose de deux volets. D’abord la réalisation d’un audioguide qui permettra aux visiteurs de circuler à travers le temps au cœur du Chambly historique.
Présence non-désirée en Montérégie
Après le virus du Nil, la maladie de Lyme ? Depuis quelques années, une tique porteuse de cette maladie, qui peut causer de la fièvre, des douleurs musculaires et même des problèmes cardiaques et d’arthrite, a fait son apparition dans la région.
Une étude de l’Institut national de santé publique révèle que la tique porteuse de la maladie de Lyme s’est installée dans deux secteurs de la Montérégie l’an dernier – sur les berges de la rivière Richelieu près de la frontière américaine et sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent entre Longueuil et Châteauguay. Cet insecte, dont la piqûre transmet la maladie tant aux animaux qu'à l'humain, ne vivait jusqu'à 2007 qu'en Ontario, en Nouvelle-Écosse et au Manitoba. Or, l’étude a permis de découvrir la présence de larves et de nymphes dans la région, ce qui indique que les tiques seraient en cours d’établissement en Montérégie. Un autre rapport déposé il y a environ un an par l’Agence de la santé publique du Canada corrobore l’étude. Ainsi, on apprend que bien que le nombre annuel de cas endémiques signalés dans l'est du Canada n'ait jamais été supérieur à 15 dans les dix années précédant 2004, on a signalé au total, de 2004 à 2006, 69 cas potentiellement endémiques.
Régression de la rage du raton
Le nombre de cas de rage de la souche du raton laveur a diminué de moitié l’an dernier au Québec, passant de 66 cas en 2007 à 32 l’an dernier. Dans le secteur Saint-Jean-sur-Richelieu, aucun cas de rage n’a été constaté en 2008. Il y en avait eu sept il y a deux ans, dont un non loin des limites de la ville de Carignan. Le cas le plus près de nous pour l’an dernier a été remarqué à Saint-Césaire. On note d’ailleurs que les cas de rage dans la région ont été signalés plus à l’est l’an dernier, notamment dans les secteurs Farnham et Ange-Gardien. Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune a fait répandre près d'un million d'appâts vaccinaux en Montérégie et en Estrie l’été dernier pour contrer la rage du raton.
Des arbres menaçants abattus au Fort-Chambly
Des employés de Parcs Canada s’affèrent depuis vendredi à abattre quatre arbres qui menaçaient de s’effondrer sur le site historique national du Fort-Chambly. Ces arbres ont été endommagés et fragilisés lors d’une micro-rafale en juin dernier. Lors de cette journée, le site du Fort-Chambly, comme plusieurs autres endroits en Montérégie, avait subi des dommages importants. « On avait perdu dix arbres lors de la micro-rafale. Ces arbres étaient carrément tombés. Plus tard, on a remarqué que de gros peupliers et des érables avaient aussi été partiellement déracinés par la mini-tornade. On n’avait pas le choix. Certains arbres penchaient dangereusement. On les a identifiés et la coupe a commencé vendredi », a indiqué hier un porte-parole de Parcs Canada. « On a pris une action pour rendre le site du Fort-Chambly plus sécuritaire. C’est dans cette optique que nous sommes là. On remplacera ces arbres éventuellement », a pour sa part mentionné hier Michel Caron, contremaître pour Parcs Canada. Mentionnons que le bois récupéré par la coupe de ces arbres sera réutilisé sur le site du Fort-Chambly et sur celui du Canal-de-Chambly. Le site historique national du Fort-Chambly compte plusieurs espèces d’arbres dont l’érable, le frêne, le peuplier et certains conifères.
Les producteurs agricoles conviés pour les 15 ans d’Agri-Vision
Agri-Vision, qui soutient la diffusion d’une information scientifique et technique de pointe sur des questions qui touchent les producteurs agricoles et les transformateurs, invite les producteurs agricoles de la région à participer à ses journées thématiques qui auront lieu d’ici la fin du mois de janvier. Pour marquer ses 15 ans d’existence, Agri-Vision propose aux acteurs de la scène bioalimentaire de la Montérégie plusieurs nouveautés. Différents sujets seront traités qui auront trait à la relève et au transfert d’entreprise, à la transformation alimentaire, à la culture des légumes et des petits fruits ainsi qu’à l’acériculture. Des conférences portant sur l’économie, la production porcine, les bassins versants et les grandes cultures prendront aussi place. De nombreux invités de renom prendront part aux journées thématiques d’Agri-Vision. Experts et personnes-ressources mettant à profit une expérience confirmée dans leur domaine respectif donneront des conférences, tandis que des collaborateurs se chargeront de l’animation. L’activité se veut une sorte de forum au cours duquel producteurs agricoles et transformateurs peuvent discuter et partager leurs préoccupations.