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Manchettes locales

lundi, 14 septembre 2009 20:00

Action Chambly aspire à la majorité

Le parti Action Chambly du maire Denis Lavoie a dévoilé vendredi son programme électoral en vue de la prochaine élection municipale. Le programme, qui comprend une série d’engagements au niveau de la qualité de vie, des services aux citoyens et pour un développement économique durable, sera distribué aux portes chamblyennes d’ici le 1er novembre. « Action Chambly a besoin d’un mandat fort de la population (…) Au cours des quatre dernières années, nous avons trop souvent souffert de ralentissements et d’obstructions systématiques inutiles et improductifs qui ne servaient pas le bien public des gens de Chambly », peut-on lire dans le programme. « Le message qu’on veut envoyer à la population, c’est qu’on ne peut revivre les quatre dernières années », indique le maire Lavoie, faisant allusion au Parti municipal Chambly.

Les luttes seront fort intéressantes dans les huit districts de Chambly. Dans le district du Canton, Jean-Luc Dorais, agent immobilier, représentera Action Chambly contre la candidate du Parti municipal et ex-conseillère Denise Grégoire. Dans le district du Bassin, le chef d'équipe à la gestion des contrats stratégiques chez Pratt & Whitney Ghislain Cormier (AC) affrontera Normand Perreault (PMC), un citoyen impliqué notamment au sein du sport amateur. Dans Charles-Michel-De Salaberry, Lucette Robert (AC), infirmière-chef aux soins intensifs, fera face au conseiller actuel Normand Houle. Dans le district de la Petite Rivière, Peter Vincent (AC), retraité des travaux publics de Chambly, tentera d’amasser plus de votes que le conseiller actuel du PMC, Richard Tétreault. Dans le district Antoine-Louis-Fréchette, l’ex-candidat aux élections fédérales pour le Nouveau parti démocratique, Serge Gélinas (AC), affrontera Robert Alary (PMC), qui a notamment mené l’Opération Nez rouge dans le bassin de Chambly. Dans Louis-Franquet, le conseiller actuel d’Action Chambly Daniel Monast fera face à Luc Ricard (PMC), un jeune père de famille actif au sein de la paroisse Saint-Joseph de Chambly.

Après son échec d’achat du Club de hockey Canadien, Pierre-Karl Péladeau réussira-t-il l’improbable, ramener une équipe de la LNH à Québec ? Les derniers mois ont laissé place à beaucoup de spéculations quand à la construction d’un nouvel amphithéâtre dans la vieille capitale. Déjà, la province en entier rêve de la renaissance de la rivalité Québec-Montréal. Cela dit, plusieurs questions demeurent en suspens quant à la viabilité de la LNH à Québec. Une nouvelle franchise réussirait-elle à faire salle comble à tous les matchs, en vendant même ses billets les plus chers, ceux à près de 200$ l’unité? Est-ce que la région de Québec compte sur un nombre suffisant d’acheteurs potentiels de loges? Si Québec n’arrivait pas à rentabiliser les Nordiques en 1996,  arriverait-elle aujourd’hui à faire rouler une équipe avec une masse salariale pratiquement deux fois supérieure à cette époque malgré la nouvelle redistribution des revenus? Il est certain que Québec compte suffisamment de partisans de hockey, mais comme disait Claude Brochu, a-t-elle assez de clients? Tout ça sans parler que l’achat d’une équipe telle que les Predators de Nashville, les Coyotes de Phoenix ou le Lightning de Tampa Bay avoisinerait les 250 à 300M$.

Samuel Thibault
Tensions, chicanes, conflits de personnalité et affrontements verbaux. Les élus des villes de Chambly, Carignan et Richelieu ont vécu dans la discorde au cours des dernières années. La prochaine élection annonce-t-elle de meilleures relations? À vous de décider!
La prochaine élection municipale est un sujet largement discuté derrière les portes des hôtels de ville du bassin de Chambly à l’approche du 1er novembre prochain. Une date très attendue pour plusieurs citoyens, qui pourront faire connaître leur appréciation du travail de leurs élus. Mais surtout, une journée qui marquera la fin de quatre ans de discorde et de climats de tension au sein des différents conseils municipaux. À Chambly, le deuxième affrontement entre le maire sortant Denis Lavoie et son prédécesseur, Pierre Bourbonnais, sera fort intéressant. Le maire Lavoie avait remporté la dernière élection par un seul et unique vote en 2005.

Un homme de 24 ans a bien failli causer une tragédie lorsqu’il a perdu le contrôle de son véhicule avec un taux d’alcoolémie trois fois supérieur à la limite permise, dimanche soir dernier vers 20h30 dans le Vieux-Chambly. Le citoyen de Marieville aurait pris le volant au sortir de la Fête Bières et Saveurs. Avec deux passagers à son bord, le chauffard a frôlé deux piétons et deux arbres avant de terminer sa course dans une clôture de métal de l’école Jacques-de-Chambly. Une foule en colère s’est alors réunie autour du véhicule. Certains ont sorti le chauffard de la voiture en lui lançant des injures avant qu’un policier ne vienne le cueillir. Le Marievillois fera maintenant face à des accusations de conduite avec facultés affaiblies. Il doit se présenter au Palais de justice de Longueuil le 7 décembre. La vitesse serait aussi en cause.

Les festivités entourant le 400e anniversaire du passage de Samuel de Champlain sur le Richelieu auront été beaucoup plus modestes que prévues. Et même si les villes peuvent dire mission accomplie, on peut sentir une certaine amertume envers les gouvernements.
Pour le député de Chambly, Bertrand St-Arnaud, le constat est clair. « C’est 10/10 et une mention d’excellence pour les villes du Bassin de Chambly; 0/10 et une mention d’échec lamentable pour le gouvernement libéral de Jean Charest. » Alors que les activités entourant les Fêtes de Champlain tirent à leur fin, le député de Chambly ne digère pas que Québec n’ait pas investi dans la région pour les célébrations après avoir versé plusieurs millions à la capitale nationale pour le 400e de Québec l’an dernier. « En fait, le seul projet que le gouvernement libéral était prêt à appuyer était celui de la Promenade historique de Richelieu mais, dans ce cas bien précis, le gouvernement a tellement laissé les choses traîner et tant tardé à confirmer son aide financière qu’on peut comprendre une partie de la population de Richelieu d’avoir hésité à aller de l’avant avec ce projet pourtant prometteur pour notre région », soutient M. St-Arnaud.