Manchettes locales
Chronique humeur - Apprenez à tourner votre langue
Samuel Thibault
Je me surprends encore de constater à quel point en l’an 2009, dans une ville comme Chambly, des gens arrivent encore à vouloir se taper sur la gueule pour des raisons de partisannerie politique municipale. Encore cette semaine, ça a brassé à l’assemblée municipale. Une fois de plus. Querelles, disputes, tentatives d’intimidation. Pourtant, les gens qui ont toujours besoin de parler plus fort que les autres ont souvent un manque à gagner côté argumentation. Y aurait comme une corrélation. Mais je ne vous apprends rien en vous disant qu’une voix plus forte ne signifie en rien des idées plus fortes. Ce qui est clair, c’est que des citoyens prennent la politique municipale beaucoup trop à cœur à Chambly. Ils vont trop loin. D’autres ont simplement perdu toute civilité. Et lorsque l’émotion prend le dessus, ces personnes disent des choses qui dépassent leur raison. Du moins, je l’espère. Et j’espère qu’ils se reconnaissent. Et qu’ils réalisent une fois pour toute l’image qu’ils se créent eux-mêmes.
Un pas de plus vers une maison de naissance
Un comité régional nouvellement formé d’intervenants de la santé et des services sociaux de la région se réunira pour une première fois le 25 septembre prochain pour discuter de l’implantation d’une ou de plusieurs maisons de naissance en Montérégie.
Le député de Chambly Bertrand St-Arnaud a annoncé la nouvelle dans un communiqué de presse mercredi. Le député ayant récemment discuté de l’évolution du dossier avec Mme Claire Pagé, présidente-directrice générale de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie, celui-ci se dit aujourd’hui optimiste quant à la suite des choses. « Madame Pagé m’a indiqué qu’un comité régional avait récemment été formé pour travailler au développement des services de sages-femmes en Montérégie, tant en ce qui concerne le suivi régulier que pour le projet de maison de naissance.
Une requête d’arrêt au procès de la Sect’eau
Les accusés dans l’affaire de la Centrale de traitement d’eau de Chambly-Marieville-Richelieu (Sect’eau) ont déposé une requête d’arrêt des procédures en levée de rideau de leur procès, cette semaine. Questionné à propos des motifs de cette requête, Me François Daviault, qui représente l’ex-maire et actuel candidat à la mairie de Chambly Pierre Bourbonnais et le conseiller municipal sortant Ken Moquin, a souligné que la requête avait été déposée en début de semaine « pour des motifs politiques, entre autres. À ce moment-ci, le juge est encore au point de l’évaluer ». Les accusés invoquent en quelque sorte la façon dont les preuves ont été accumulées contre eux, sous quelles motivations et à quels moments. Pierre Bourbonnais semblait surpris, hier midi à la sortie du Palais de Justice de Longueuil, lorsque je lui ai demandé s’il était confiant que le jugement puisse tourner en sa faveur.
Souveraineté alimentaire au cocktail de financement du Bloc dans le comté
Soirée mouvementée au conseil municipal
Une fois de plus, deux agents de la Régie intermunicipale Richelieu Saint-Laurent étaient présents, ce qui a choqué certaines personnes. Hier, le maire Denis Lavoie a indiqué ne pas avoir eu l’intention de contacter les policiers, mais qu’il l’a fait après avoir pris connaissance de grabuge avant la séance (voir autre texte). L’escalade de la tension s’est poursuivie lorsque Serge Gélinas, candidat pour Action Chambly, est venu confronter le conseiller du PMC Normand Houle relativement au budget et activités de la corporation Développement Chambly. M. Gélinas étant constamment interrompu par des commentaires dans la salle, le maire Lavoie a alors averti les citoyens qu’il demanderait de sortir toute personne qui dérangerait le déroulement de l’assemblée.
Grabuge avant l’assemblée publique
L’agent officiel du parti Action Chambly et organisateur pour le maire Denis Lavoie, Stéphane Lacoste, a eu des démêlés avec une poignée de partisans du Parti municipal Chambly environ trois quarts d’heure avant le début de la séance régulière du conseil municipal, mardi soir. Alors que M. Lacoste suivait un citoyen avec une canne au bas du petit escalier en colimaçon menant à la salle du conseil, des individus seraient arrivés en trombe, selon l’homme avec la canne, Lucien Lemay. Hier, celui-ci a raconté comment l’incident a débuté. « Je montais l’escalier graduellement, pas trop vite. Stéphane montait derrière moi. C’est là qu’ils sont arrivés et bien vite, ils ont voulu passer. Stéphane a voulu les ralentir avant qu’ils ne passent à côté de moi et que je risque de prendre une débarque. Après, je me suis rendu en haut et je les entendais s’engueuler en bas », a indiqué M. Lemay hier après-midi. L’altercation aurait duré trois ou quatre minutes selon ce dernier. Hier, Stéphane Lacoste n’avait pas de commentaires à faire sur l’incident autre que « l’affaire est entre les mains de la police et éventuellement de celles de la Justice. »