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Manchettes locales

jeudi, 24 septembre 2009 20:00

Jacques Ladouceur réplique à Odette Renaud

Le maire sortant de Richelieu Jacques Ladouceur a contacté le Chambly Matin hier pour répondre au texte « Odette Renaud candidate à la mairie de Richelieu », publié dans notre édition d’hier. Répliquant à la déclaration de la conseillère sortante à savoir que le maire l’avait exclue de son équipe parce qu’elle avait voté contre certaines résolutions, M. Ladouceur a tenu à corriger certaines choses. « Mme Renaud n’est pas la seule à avoir voté contre des résolutions. D’autres conseillers l’ont fait et j’ai toujours respecté ça. La différence, c’est que Mme Renaud disait quelque chose en caucus et arrivait avec quelque chose de complètement différent devant l’assemblée. Autrement dit, elle disait blanc en arrière et noir en avant. J’appelle ça être sournois. » Selon Jacques Ladouceur, cette situation s’est produite à au moins trois reprises au cours du dernier mandat.

Le procès de la Sect’eau est terminé. Mercredi, la procureure de la Couronne dans l’affaire des six ex-élus qui étaient accusés pour gonflement de factures de déplacement, Me Ann Mary Beauchemin, a abandonné les procédures. La cause est ainsi rejetée.
La procureure de la Couronne a expliqué les raisons de cet abandon, en fin d’avant-midi. « À la lumière d’un témoignage clé, j’ai décidé de demander moi-même l’arrêt des procédures puisque je n’avais plus la conviction de pouvoir démontrer hors de tout doute la culpabilité de ces gens-là », a indiqué Me Beauchemin. Fait à souligner, la cause avait pris une tournure pour le moins bizarre en début de semaine lorsque le juge s’était rendu compte qu’il avait déjà représenté l’une des témoins. « Le juge ne s’était pas encore prononcé à savoir s’il allait se récuser compte-tenu qu’il avait déjà représenté la personne en question. Ça a peut-être aidé au fait que j’ai pris cette décision, avec laquelle je jonglais déjà compte-tenu de la valeur du témoignage clé et du fait que j’avais dit au juge que je voulais réévaluer le reste de ma preuve. Le juge n’avait pas statué non plus sur la requête d’arrêt des procédures. Plutôt que de faire tout ce débat-là et après quelques tractations, j’ai décidé de demander l’arrêt des procédures », de souligner Ann Mary Beauchemin.

mercredi, 23 septembre 2009 20:00

Odette Renaud candidate à la mairie de Richelieu

La conseillère municipale sortante du district 5 de Richelieu, Odette Renaud, a annoncé lundi sa candidature à la mairie de la municipalité à l’occasion du prochain scrutin municipal. Mme Renaud se présentera comme candidate indépendante.
« Une première femme à la mairie de Richelieu, pourquoi pas? » C’est en ces mots qu’Odette Renaud a officiellement annoncé cette semaine sa candidature en vue du 1er novembre prochain. Conseillère municipale depuis 2005 et retraitée depuis quelques mois, Mme Renaud soutient que sa grande disponibilité et le sentiment d’urgence pour une gestion éclairée, efficace et transparente à Richelieu la motivent d’occuper le poste de mairesse. Jointe par le journal mardi, celle-ci a expliqué son point de vue sur le fait que le maire sortant, Jacques Ladouceur, l’ait exclue de son équipe. « M. Ladouceur m’a dit qu’il m’avait exclue parce que je m’étais opposé à quelques résolutions sur lesquelles je n’étais pas d’accord avec lui. C’est là que j’ai réalisé à quel point il pouvait être dictateur. »

Le député fédéral de Chambly-Borduas Yves Lessard a indiqué hier avoir répondu à près de 1 500 lettres écrites à son endroit dans le cadre des Relais pour la vie tenus à Chambly et Mont-Saint-Hilaire en juin dernier. Les lettres, qui demandaient des modifications au programme d’assurance-emploi, dénonçaient entre autres la limite de quinze semaines de prestations lors d’absence pour maladies et les six semaines offertes aux proches aidants. « Je tenais à leur répondre personnellement et ce malgré le grand nombre de lettres reçues. Mes collègues du Bloc Québécois et moi-même sommes d’avis que le régime d’assurance-emploi est déficient et qu’il est urgent de le réformer en profondeur », a affirmé Yves Lessard. Pour les personnes atteintes de maladie grave, M. Lessard souligne que le Bloc Québécois a déposé un projet de loi de même qu’une motion à la Chambre des communes qui visent à faire passer de 15 à 50 le nombre maximal de semaines pendant lesquelles peuvent être versées des prestations spéciales pour causes de maladie, blessure ou mise en quarantaine.
Samuel Thibault
Les enquêteurs de la Régie de police Richelieu Saint-Laurent examinent actuellement deux pistes sérieuses concernant les nombreux incendies suspects déclarés dans la région de Chambly au cours des derniers mois.
Hier, l’agent Pierre Tremblay, de la Régie policière, a commenté le dossier. « Une enquête est ouverte à l’heure où l’on se parle. Les enquêteurs prennent l’affaire très au sérieux et envisagent deux pistes sérieuses. » Selon les informations obtenues par le journal, l’une des deux pistes viserait un groupe de voyous du secteur de Chambly qui se déplaceraient en scooters. La deuxième impliquerait un suspect qui agirait seul. Semble-t-il que les deux pistes pourraient être valables, certains incendies ayant pris naissance de façon bien différente que d’autres. Questionné à savoir si des mesures de surveillance sont actuellement prises, notamment la filature des suspects, pour éviter de nouveaux feux dans le secteur, Pierre Tremblay a simplement mentionné que « plusieurs techniques d’enquête sont utilisés dans ce genre d’enquête, dont, effectivement, la filature ».
Le maire sortant de Richelieu Jacques Ladouceur se questionne sur l’adoption d’un code d’éthique par les municipalités et les conséquences légales face à un code qui serait non suivi dans l’édition d’octobre du bulletin municipal Le Courant. Commentant la mise sur pied par le gouvernement provincial d’un comité ayant produit un rapport de 19 recommandations visant autant les élus que les employés des villes, M. Ladouceur souligne que la loi devrait être plus sévère et inclure des sanctions réelles à l’endroit des élus et fonctionnaires qui profitent du système. « La loi sur les cités et villes ou encore le code municipal, selon leur application, devrait être modifié et inclure plus de rigueur et des sanctions réelles face aux gestes posés par les élus. Les recommandations du rapport laissent trop de flous et de possibilités à une municipalité pour élaborer et appliquer un code d’éthique », souligne-t-il. « S’il y avait mésentente dans l’application d’un code, qui assumerait les frais judiciaires pour trancher ce litige? Serait-ce encore une fois remis à la municipalité et à ses contribuables? (…) Ceux qui croient qu’un simple code serait plus efficace qu’une loi, sont complètement dans l’erreur. »