Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

Le maire de Richelieu Jacques Ladouceur a confirmé mardi son intérêt pour un deuxième mandat quelques mois avant les prochaines élections municipales. C’est toutefois sans le conseiller Michel Lavigne à ses côtés que le maire se lancera dans la course.
Après s’être informé des intentions des conseillers des districts 1, 2 et 3, respectivement Donald Pelchat, Jo-Ann Quérel et Gaston Fortin, qui ont décidé de lui réitérer leur appui, M. Ladouceur a en effet fait savoir à M. Lavigne que ce dernier ne ferait pas partie de son équipe à l’occasion de la prochaine campagne. « J’ai pesé le pour et le contre et je voulais d’abord sonder les gens avec qui je travaille. Quant à M. Lavigne, je lui ai fait savoir qu’il ne fera pas partie de mon équipe, et ce pour différentes raisons. J’ai joué franc-jeu en lui disant dès maintenant qu’il pourra se présenter comme indépendant ou encore avec une autre équipe s’il le désire », a souligné M. Ladouceur lors d’un entretien téléphonique.

Le conseiller municipal Michel Lavigne a lancé mercredi un appel aux citoyens de Richelieu de s’opposer au projet de promenade historique lorsque ceux-ci auront la chance de signer le registre, le 18 juin prochain à l’hôtel de ville, entre 9h et 19h. « Je lance un cri d’alarme aux gens qui ont leur compte de taxes à cœur et qui ne veulent pas hypothéquer l’avenir de nos jeunes. La population doit se faire à l’idée que la situation financière de Richelieu ne permet pas de réaliser ces dépenses-là pour un projet qui n’apportera pas de retombées économiques significatives. » Ce dernier ajoute que plusieurs détails financiers reliés au projet n’ont pas été évoqués. « Il n’y a rien de mentionner concernant les coûts inhérents, que ce soit au niveau de l’entretien, des réparations et des possibles actes de vandalisme. Les coûts de surveillance ne sont pas pris en compte non plus. Et qu’en est-il du stationnement ? Un autre problème est le trafic accru sur la 1re rue. Sans compter le transfert des responsabilités (…) Hydro-Québec attend juste de passer la patate chaude à Richelieu. » Michel Lavigne répète que la promenade historique est un beau projet, qui doit cependant être mis sur la tablette quelques années.

Le conseiller municipal de Chambly Ken Moquin a officiellement annoncé son départ de la vie politique mercredi, en lançant une flèche à l’administration du maire Denis Lavoie. « Je ne laisserai pas les quatre dernières années vécues dans le dénigrement et l’intimidation légaliste de certaines personnes venir entacher toutes les réalisations du passé (…) On ne peut que s’enrager de voir comment l’administration dirigée par le maire Lavoie a dormi au gaz », écrit le conseiller du Parti municipal Chambly. Élu pour la première fois en 1987 après 17 ans comme pompier volontaire, Ken Moquin dresse un bilan positif de son parcours. Ce dernier considère la venue de la société multinationale Cargill, la construction du centre aquatique dans la démarche d’obtenir les secondaires 4 et 5 et la réalisation de la place de la Seigneurie comme des motifs de fierté. M. Moquin évoque également une saine gestion à l’usine de traitement d’eau de Chambly-Marieville-Richelieu (SECT’eau). « Il me semble important de rappeler (…) que nous avons réussi à effacer la dette, cinq années avant les projections.

Un jeune original d’un an s’est retrouvé prisonnier de l’écluse numéro 3 du canal de Chambly tôt mercredi matin. Lorsque les employés de Parcs Canada sont rentrés au boulot, ils ont vu la bête, qui aurait été abandonné par sa mère, pris au piège dans les eaux de l’écluse. Après avoir contacté les pompiers de Chambly, les employés ont fait évacuer l’eau pour permettre à l’animal de se tenir sur ses pattes. Les agents de la protection de la faune ont ensuite endormi l’orignal avec un tranquillisant, après quoi les pompiers sont parvenus à le sortir de cette fâcheuse position en l’évacuant sur un zodiac. L’opération s’est déroulée sur une période de quatre heures au total. Le jeune orignal a été relâché plus tard en Estrie. La bête semblait bien se porter.

Samuel Thibault
Une serre hydroponique, un décès, une maison sans vie dans un quartier bien tranquille. Mais que s’est-il passé dans cette résidence à l’apparence paisible, située tout juste en face d’une école primaire ? Plusieurs questions demeurent sans réponse.
Un homme d’une quarantaine d’années a été retrouvé sans vie au 2120, avenue Bourgogne, dans la journée de mardi à Chambly. Même si la mort est considérée comme suspecte, tout indique qu’il s’agit d’un suicide, alors que l’individu a été découvert pendu dans la cage d’escaliers. Arrivés sur les lieux en avant-midi, les policiers et enquêteurs de la Régie inter-municipale Richelieu-Saint-Laurent y ont également fait la découverte d’une serre hydroponique de culture de cannabis. Celle-ci contenait 331 plants de marijuana matures et 528 pousses. Une enquête a été enclenchée. Alors que des citoyens du secteur ont commencé à se regrouper sur les lieux en après-midi, on pouvait voir que les policiers avaient ouvert portes, fenêtres, ainsi que porte de garage de la maison blanche pour évacuer certaines odeurs.