Pour Alexandra Labbé, qui a siégé mardi pour la première fois en tant que nouvelle mairesse, il s’agit tout simplement de réparer le manque de transparence de l’ancienne administration.
« Nous voulons nous assurer que le plus de gens possible pourront voir et écouter les séances du conseil. Déjà la salle est petite, si on permet à tous de participer aux séances, il y aurait possibilité de conserver la salle du conseil actuelle qui est souvent pleine. », a-t-elle déclaré en entrevue après la séance d’hier.
C’est un changement de cap important que devrait faire la Municipalité qui interdit depuis décembre 2017 la captation de vidéos et de photos lors des séances du conseil municipal.
Plusieurs critiques avaient à l’époque poussé l’ancien maire Denis Lavoie à assouplir le règlement et permettre aux journalistes de photographier ou filmer les assemblées.
Des agents de sécurité étaient depuis sur place pour faire respecter le décorum et les règlements, dont celui de ne pas prendre de photos.
À la séance du 2 juillet dernier, il n’y avait pas d’agents de sécurité et selon Alexandra Labbé, « Il n’y en aura plus ». Cette dernière a même fait savoir qu’elle allait user de son pouvoir discrétionnaire et être indulgente envers les contrevenants qui prendront des vidéos avant l’adoption de la future résolution qui le permettra.
Une salle difficile à adapter
La webdiffusion pourrait aussi potentiellement permettre aux personnes à mobilité réduite de voir virtuellement les séances du conseil, car le bâtiment de la mairie n’est pas pourvu d’ascenseur.
« Nous avons un problème d'accessibilité à la mairie. Il est très difficile d’y faire des travaux et y installer un ascenseur n'est pas envisageable à cause du caractère patrimonial et ancien de l’édifice. Ce sera donc une solution qui pourra permettre à tous de participer », a ajouté Mme Labbé en entrevue.
Aucun détail de la manière dont seront faites les diffusions n’a pour le moment été dévoilé, mais la direction générale a été chargée de fixer les modalités.
Félix Lebel