Richelieu rejoint donc sa voisine qui s’apprête à déposer, dans les prochains jours, une requête d’urgence en inopposabilité devant la cour supérieure du Québec contre le ministère de la Sécurité publique afin de faire annuler cette décision. Si cette décision devait être renversée par le tribunal, les procureurs, qui représentent Chambly et Richelieu, considèrent que la Sûreté du Québec devrait patrouiller le territoire à partir du 1er janvier 2016, date à laquelle la Régie internunicipale de police Richelieu-St-Laurent n’aurait plus aucun statut sur le territoire.
En mai 2015, la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, a refusé de permettre à Chambly de fonder son corps de police municipal. La municipalité a alors répondu en déposant une requête en nullité devant les tribunaux. La décision concernant cette requête ne sera pas rendue avant le 1er janvier 2016. D’ici là la réponse des tribunaux, Chambly demande au ministre d’être desservie par la Sûreté du Québec.