Même si la fin du mandat de M. Lavoie s’est officialisée par sa démission, les raisons de santé évoquées par ce dernier lui donnent droit à cette indemnité de départ appelée « Allocation de transition ».
C’est après en avoir fait lui-même la demande que la juge Sylvie Piérard de la Commission s’est penchée sur la question à huis clôt et a permis le paiement de ce montant.
« M. Lavoie a fait la démonstration à la Commission que sa démission était due à un problème de santé sérieux. Il a donc droit à cette prime en vertu de la loi sur le traitement des élus municipaux », a expliqué le porte-parole de la Commission municipale du Québec, Alexandre Guyon.
M. Lavoie n’aurait vraisemblablement pas eu droit à cette allocation s’il en avait été à son premier mandat au moment de sa démission. Pour être éligible à cette prime, l’élu doit avoir été en poste au moins 24 mois avant la fin de son dernier mandat.
Denis Lavoie était quant à lui en poste depuis 2005 et était tout à fait en droit de recevoir ce montant selon la loi.
La Ville devra donc lui verser cette indemnité en un seul versement d’ici le 7 août prochain.