Dix ans plus tard, suite au décès à l’été 1986 de Monsieur Laurent Blanchard, directeur de l’époque, on le nomme directeur des incendies de Chambly-Carignan.
Bien sûr, les temps changent. La sirène ne retentit plus à travers toute la ville pour informer les habitants qu’un incendie fait rage, elle a cédé sa place à la technologie. Monsieur Caron, lui, a connu les deux, mais il a surtout subi l’évolution du rôle des pompiers. Dorénavant, ils ont à faire face à des incendies causés par des matières dangereuses, des fuites de gaz et même parfois des alertes à la bombe. Tout au long de ces quarante années, M. Caron a aussi été témoin de pertes importantes pour notre patrimoine comme par exemple, en 1965, l’hospice et le vieux collège Saint-Joseph ont été détruits, en 1974 ce fut au tour du centre culturel (devenu le centre administratif de la Ville) et plus récemment, en 2002, la Maison Brien.
Bientôt, alors qu’il passera le flambeau, c’est un autre que nous saluerons au passage du petit camion rouge.
Par Marie-Eve Caron
dimanche, 13 mars 2005 19:00
Serge Caron: Une vie enflammée!
Il y a quarante ans, c’est en prenant ses jambes à son cou que Serge Caron quittait sa maison de la rue Bourgogne, pour se rendre à la caserne. À cette époque, alors qu’il n’avait que 18 ans, il réalisait ainsi un grand rêve: celui d’être pompier. Après s’être fait dire qu’il était trop petit pour combattre les incendies de la grande ville de Montréal, c’est en novembre 1964, à Chambly, qu’il devient pompier à temps partiel, poste qu’il occupera pendant douze ans. Le 13 décembre 1976, il fut engagé à temps plein pour la ville, à titre d’inspecteur en prévention et d’adjoint de l’inspecteur municipal.
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Histoire