Mais c’est Montréal, on n’a pas le choix. Ce n’est pas Dallas, ni Vancouver, ni même Toronto. C’est plus que ça. C’est Montréal. Seule déception, le fait de laisser de côté l’un des plus grands ambassadeurs de l’histoire du Tricolore, Émile Butch Bouchard. Le monsieur a eu 88 ans, cette semaine. Et il se tient encore droit comme un chêne. Le même chêne qui a été le meilleur défenseur de son époque durant les années 40 et 50, pendant plus d’une dizaine d’années. Le premier grand capitaine francophone du CH. Le meilleur coéquipier qu’aura eu Maurice Richard. Mais bon, ne gâchons pas la fête de Gainey et de Robinson. Alors que ces deux géants de notre sport national ont déjà été admis depuis un bon moment au Temple de la Renommée du Hockey, on les honorera cette saison d’une manière encore plus rarissime, encore plus gratifiante. En immortalisant leur noms dans les hauteurs du Centre Bell
Un honneur bien mérité
Bob Gainey et Larry Robinson verront donc leurs numéros 23 et 19 retirés et rejoindre les plus grands noms du Canadien de Montréal. Ainsi soit-il. Alors que la majorité approuve ce choix, certains critiquent et argumentent qu’il y a trop de numéros retirés, à présent. Foutaise. Quand une équipe remporte 24 coupes Stanley et que la deuxième à ce chapitre n’en a que 13, quand une équipe qui ne fait pas les séries une année et qu’elle vend quand même en cinq minutes tous ses billets pour la prochaine saison parce qu’elle profite encore aujourd’hui de son passé glorieux, c’est qu’il y a des hommes derrière tout ça. Il n’y en pas qu’un, ni deux, ni trois. Il y en a des dizaines et des dizaines. Bien sûr, on ne pourrait tous retirer leurs numéros. On devra laisser de côté les Lapointe, Tremblay, Lemaire et compagnie. .