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lundi, 16 novembre 2009 19:00

Le décrochage inquiète en Montérégie

Les députés péquistes de la Montérégie ont récemment tenu un caucus spécial d’une journée sur l’importance de l’éducation. Une occasion de se rappeler que la lutte contre le décrochage est loin d’être gagnée dans la région.
Le député de Chambly Bertrand St-Arnaud a profité du caucus réunissant les treize députés péquistes de la région pour affirmer que l’éducation devait redevenir une priorité nationale. Réunis au Centre de formation professionnelle Jacques Rousseau, les députés du PQ ont reçu des syndicats du monde de l’éducation, le Regroupement des commissions scolaires de la Montérégie, Réussite Montérégie et les Carrefours jeunesse emploi Montérégie. Les échanges ont porté sur la persévérance scolaire, l’impact de la sélection des élèves sur leur réussite, l’intégration des jeunes en difficulté d’adaptation et d’apprentissage et l’aménagement de la formation technique et professionnelle dans la région. « Nous sortons de nos discussions à la fois stimulés et inquiets », a déclaré Bertrand St-Arnaud, au terme du caucus.
« Nous avons été stimulés par les initiatives locales extraordinaires qu’on nous a partagées pour contrer le décrochage scolaire. Par contre, nous sommes également inquiets que ce véritable fléau qui voit une part importante de nos jeunes, surtout des garçons, quitter l’école sans diplôme ne constitue pas encore une véritable urgence nationale pour le gouvernement libéral », a ajouté le député. Bertrand St-Arnaud a rappelé à cet égard que le taux de sortie sans diplôme ni qualification au secondaire est actuellement d’environ 29% en Montérégie. « La situation s’avère meilleure au sein de la Commission scolaire des Patriotes où le taux est d’environ 23% mais nettement plus préoccupante du côté de la Commission scolaire des Hautes-Rivières où il est de 36%. » Selon Réussite Montérégie, l’acquisition d’un diplôme faisait accroître le revenu annuel brut d’un étudiant de près de 7 000$ l’an dernier. Pour l’ensemble du Québec, une baisse du taux de décrochage au niveau de celui de l’Ontario représenterait 2 700 décrocheurs de moins à chaque année. On parlerait d’un gain cumulatif annuel de 1,2 milliard$. En Montérégie seulement, ce gain se chiffrerait à 250 millions$. Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport vise un taux de diplomation de 80% à atteindre d’ici 2020 pour l’ensemble du Québec.