« Je suis totalement renversé de constater avec quelle imagination le gouvernement tente d’éviter la tenue d’une enquête publique dans le secteur de la construction. Je me demande de quoi ils ont peur, de quoi Jean Charest a peur » affirme le député de Chambly. Même si M. St-Arnaud respecte la réputation de Jacques Duchesneau et qu’il croit qu’il est un homme compétent, cela ne lui suffit pas. Il considère que cette escouade est totalement improvisée: « Hier, aux emplois supérieurs du Québec, on ne savait même pas que M. Duchesneau avait été embauché. Nous ne connaissons pas le budget d’une telle unité. Combien d’enquêteurs travailleront avec lui? Également, quels seront ses pouvoirs? Je ne crois pas qu’il aura autant de pouvoirs que les policiers, mais surtout, il en aura encore moins que s’il était commissaire à une commission parlementaire publique ».
Ce qui frappe également le député de Chambly, c’est qu’en formant une telle unité, le gouvernement confirme qu’il n’avait, jusqu’à maintenant, aucune expertise pour déjouer les collusions. Bertrand St-Arnaud, qui a déjà déposé une pétition de plus de 60 000 signatures qui demande la tenue d’une enquête publique dans l’industrie de la construction affirme qu’il n’a pas l’intention de laisser les choses aller. « On va suivre ça de près » a-t-il conclu.
mercredi, 24 février 2010 19:00
St-Arnaud renversé par l’imagination de Charest
Bertrand St-Arnaud, député de Chambly et critique en matière de sécurité publique pour le Parti Québécois, se dit renversé de constater l’imagination du gouvernement Charest. Hier, ce dernier a nommé Jacques Duchesneau, ancien chef de police de la ville de Montréal, à la tête d’une unité anticollusion qui interviendra dans le secteur de la construction.
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