Ce dossier fait la manchette depuis la semaine dernière, alors qu’il est allégué par l’opposition que le ministre Dupuis serait supposément intervenu afin que Luigi Coretti, patron de l’agence de sécurité BCIA obtienne un permis de port d’arme. Le patron de BCIA s’était vu refuser ce permis, mais le privilège lui avait finalement été accordé deux mois après sa rencontre avec le ministre à son bureau de circonscription au printemps 2008.
La Presse révélait mardi que le chef de cabinet de Jacques Dupuis avait appelé la SQ en lien avec cette affaire, lorsqu’il était son attaché politique. Or, le ministre avait soutenu la semaine dernière que son cabinet n’était pas intervenu, même s’il avait reconnu avoir reçu le patron de BCIA à son bureau.
Mardi, le ministre Dupuis a donc expliqué que son attaché de presse avait téléphoné à la SQ pour clarifier certaines informations en lien avec Luigi Coretti, mais qu’aucune intervention indue n’avait eu lieu et qu’aucune pression n’avait été faite auprès des policiers afin de les faire changer d’idée.
mardi, 11 mai 2010 20:00
St-Arnaud veut de nouvelles explications
Le député de Chambly et porte-parole péquiste en matière de sécurité publique, Bertrand St-Arnaud, a reproché au ministre québécois de la justice Jacques Dupuis d’avoir commis un geste inapproprié. En point de presse, il a réclamé de nouvelles explications. « Juste en regardant les faits que l’on connaît, je pense que ça mérite des explications plus solides que celles qu’on a présentement », soutient le député de Chambly.
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