Le candidat du Parti québécois Bertrand St-Arnaud s’est enflammé à quelques reprises durant la soirée, notamment après une attaque de la candidate libérale Stéphanie Doyon. Répétant qu’il était temps que le Québec soit gouverné comme une nation, M. St-Arnaud a joué la carte de celui qui avait tout à gagner. Ghislain Lebel, candidat du jeune Parti indépendantiste, fut très émotif tout au long du débat. Avec un peu de nostalgie et d’humour, M. Lebel s’est lancé dans quelques montées de lait à l’emporte-pièce. Visiblement encore amer des décisions prises au Parti québécois, le candidat a surtout dirigé ses attaques contre le PQ. Le candidat du Parti vert Nicholas Lescarbeau vivait son premier débat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier ne semblait pas à l’aise devant l’auditoire. Lisant mot-à-mot les grandes lignes de la plate-forme de son parti, M. Lescarbeau n’était pas dans son élément. On peut toutefois souligner l’effort. Enfin, la candidate du Parti libérale Stéphanie Doyon a ramené à plusieurs reprises la notion de la qualité de vie. Faisant surtout référence à des propositions nationales, Mme Doyon a misé sur le contenu. Comme on pouvait s’y attendre, la candidate libérale a été la principale cible des attaques adverses.
Un débat en deux temps
Le débat des candidats du comté de Chambly s’est déroulé jeudi soir dernier au Salon Desnoyers. Environ 75 personnes se sont déplacées pour y assister. Clin d’œil sur la performance oratoire des six députés potentiels.
Le débat de la Chambre de commerce et d’industrie du bassin de Chambly, animé par Pierre Cardinal, a débuté lentement, les candidats disposant de deux minutes pour se présenter. Le rythme étant d’abord saccadé, la rencontre s’est par la suite animée. Le candidat de Québec solidaire Jocelyn Roy a mentionné qu’il se considérait privilégié d’être présent, sa chef Francoise David n’ayant pas été invitée au débat des chefs. Modeste et sérieux, l’homme ne s’est pas lancé dans des affrontements mais a pris soin de livrer la marchandise. Le député sortant de l’ADQ Richard Merlini, qui s’est présenté comme un homme honnête, a utilisé des exemples de cas concrets dans le comté à plusieurs reprises. Il est le seul, avec le candidat du Parti indépendantiste Ghislain Lebel, à avoir privilégié les dossiers locaux sur les propositions nationales. Fait à noter, M. Merlini n’a pratiquement pas été la cible d’attaques adverses. Le candidat du Parti québécois Bertrand St-Arnaud s’est enflammé à quelques reprises durant la soirée, notamment après une attaque de la candidate libérale Stéphanie Doyon. Répétant qu’il était temps que le Québec soit gouverné comme une nation, M. St-Arnaud a joué la carte de celui qui avait tout à gagner. Ghislain Lebel, candidat du jeune Parti indépendantiste, fut très émotif tout au long du débat. Avec un peu de nostalgie et d’humour, M. Lebel s’est lancé dans quelques montées de lait à l’emporte-pièce. Visiblement encore amer des décisions prises au Parti québécois, le candidat a surtout dirigé ses attaques contre le PQ. Le candidat du Parti vert Nicholas Lescarbeau vivait son premier débat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier ne semblait pas à l’aise devant l’auditoire. Lisant mot-à-mot les grandes lignes de la plate-forme de son parti, M. Lescarbeau n’était pas dans son élément. On peut toutefois souligner l’effort. Enfin, la candidate du Parti libérale Stéphanie Doyon a ramené à plusieurs reprises la notion de la qualité de vie. Faisant surtout référence à des propositions nationales, Mme Doyon a misé sur le contenu. Comme on pouvait s’y attendre, la candidate libérale a été la principale cible des attaques adverses.