Jean-François Roberge et ses collègues de la Coalition Avenir Québec étaient entre-temps intervenus plusieurs fois à l’Assemblée nationale pour réclamer l’annulation pure et simple de cette réforme. Pour le député, «il s’agit avant tout d’une victoire pour nos agriculteurs. Nous sommes fiers d’avoir pu les soutenir, comme nous le faisons d’ailleurs depuis notre arrivée au Salon Bleu».
Réparer les pots cassés
Désormais, le gouvernement libéral doit travailler à réparer les pots cassés, selon M. Roberge. «Ce projet insensé a rompu le lien de confiance qui existait entre le MAPAQ et les agriculteurs, soutient le député. L’UPA avait même été jusqu’à réclamer la démission de Pierre Paradis, le ministre qui était alors en charge du dossier. C’est très révélateur du climat qui règne actuellement».
Un premier geste fort serait d’ailleurs, selon M. Roberge, de nommer un réel successeur à Pierre Paradis. Rappelons que M. Paradis a récemment été exclu du Conseil des ministres en raison d’allégations d’inconduite sexuelle pesant contre lui. À ce titre, le député Roberge partage l’avis de son collègue Donald Martel, porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’Agriculture : «les agriculteurs doivent avoir un interlocuteur entièrement dédié à leurs besoins, pas un ministre qui fait l’aller-retour entre le ministère des Transports et celui de l’Agriculture».
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