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mardi, 23 août 2022 06:00

Ouverture du local électoral du Parti Conservateur du Québec à Carignan

De gauche à droite: Monsieur Jean-Félix Racicot, candidat dans Borduas et Monsieur Daniel Desnoyers, candidat dans Chambly pour le Parti Conservateur du Québec (Photo: Marie-Ève Ducharme) De gauche à droite: Monsieur Jean-Félix Racicot, candidat dans Borduas et Monsieur Daniel Desnoyers, candidat dans Chambly pour le Parti Conservateur du Québec (Photo: Marie-Ève Ducharme)

C’est samedi dernier que Monsieur Daniel Desnoyers, le candidat du Parti Conservateur du Québec (PCQ) dans Chambly, a procédé à l’ouverture de son local électoral à Carignan. L’ancien dirigeant du Complexe funéraire Desnoyers était entouré de nombreux supporters enthousiastes et des membres de sa famille. Le candidat du PCQ pour Borduas, Monsieur Jean-Félix Racicot était présent pour appuyer son collègue. 

D’homme d’affaires à député

 

Homme d’affaires indépendant de fortune, monsieur Desnoyers lance un regard affectueux à son petit-fils blotti dans ses bras.

 

« C’est pour lui que je me suis engagé en politique. Pour l’avenir de mes petits-enfants et des générations à venir, pas pour la gloire ou l’argent. » 

 

Fier de porter les couleurs du Parti de Éric Duhaime, monsieur Desnoyers se range fermement derrière le programme de son parti.

 

« Nous voulons régler les problèmes en santé et en éducation une fois pour toutes et accorder des baisses d’impôt afin de soulager les familles. Si on peut atteindre ne serait-ce qu’un de ces objectifs-là, ce serait déjà énorme! » mentionne-t-il.

 

Il ne cache pas son désaccord avec la façon dont François Legault a géré le Québec au cours des dernières années.

« Il faut arrêter d’infantiliser les gens, Il faut faire confiance aux citoyens » affirme celui qui se décrit comme l’un des fondateurs de la défunte Chambre de Commerce de Chambly.

 

Il soutient qu’une majorité de citoyens qui viennent à sa rencontre disent être d’accord avec lui et avec les positions de monsieur Duhaime. Le candidat a bon espoir de déloger le député en place le soir du 3 octobre.

Citant les paroles du chef du PCQ, il lance « Comme disait notre chef : le soir des élections, nous allons régler son compte à monsieur Legault. »

 

Interrogé à savoir quels sont ses préoccupations et ses engagements pour le comté de Chambly, monsieur Desnoyers explique que rien de particulier n’est ressorti de ses rencontres avec les maires de la région, si ce n’est des habituels problèmes de circulations.

 

Pour la protection de la Charte

 

Son collègue dans Borduas, monsieur Jean-Félix Racicot se préoccupe beaucoup de ce qu’il perçoit comme de profonds affronts à la Charte des droits et liberté perpétré par le gouvernement durant la pandémie.  

 

« Quand tu as un ministre de la Justice qui gère par décret pendant deux ans et demi, je pense qu’on peut dire que c’est le pire ministre de la Justice qu’on peut avoir. » Déclare l’avocat d’expérience.  

 

Le juriste de Mont-Saint-Hilaire a tenté par le passé de faire valoir sa position en Cour Supérieure en déposant une requête contestant l’état d’urgence sanitaire, mais n’a pas eu gain de cause.  Il croit que le député actuel ne voit pas de mal à contourner les libertés des citoyens pour réaliser les volontés du gouvernement.

 

« Je pense que la Charte le fatigue », dit-il en parlant de son adversaire dans Borduas, « Il met des clauses dérogatoires partout, ça règle le problème. »

 

Texte de Marie-Ève Ducharme