« On est bien content que le ministre se soit enfin rallié aux demandes du Bloc. Il faut intégrer dans la loi des seuils et mécanismes de protection pour assurer une programmation originale francophone. C’est essentiel pour assurer la santé et la survie du secteur culturel québécois », a déclaré le député de Beloeil-Chambly et chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.
Le projet de loi qui a été déposé en novembre dernier, à la Chambre des Communes, s’il constitue une avancée sur certains pans, doit toutefois être corrigé sur plusieurs aspects, notamment en ce qui a trait au retrait de l’exigence de propriété canadienne.
« Depuis 88 ans, la loi protège les entreprises de radiodiffusion canadiennes de l’ingérence étrangère. En rayant cette protection qu’est l’exigence de propriété canadienne, nos entreprises se retrouveront face à des géants des télécommunications comme Comcast, AT&T et d’autres géants mondiaux des télécommunications qui n’ont que faire de la spécificité culturelle québécoise. Si le ministre est réellement ouvert, il doit maintenir cette protection », a conclu Martin Champoux, député de Drummondville et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Communications.