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mardi, 15 septembre 2009 20:00

Complexe sportif : première pelletée de terre dans deux mois ?

Le maire de Chambly Denis Lavoie est déterminé à faire de la construction d’un complexe sportif une priorité si le parti qu’il mène, Action Chambly, réussit à obtenir la majorité au conseil municipal suite à l’élection du 1er novembre prochain.
Le maire Lavoie a indiqué vendredi que la première pelletée de terre pourrait avoir lieu dès le 16 novembre, à peine deux semaines après l’élection. Le projet étant prêt à aller de l’avant, Denis Lavoie entend bien que le complexe puisse ouvrir ses portes pour le début de la saison 2010-2011, dans un an. « Le projet est prêt. Le promoteur est prêt. Les papiers sont prêts. Une fois que le conseil aura accepté le remembrement des terrains, on pourra aller de l’avant », indique le maire. Rappelons que le 4 août dernier, les membres du Parti municipal Chambly ont voté contre l’échange des terrains devant faire l’objet de l’emphytéose, après avoir pourtant accepté l’entente préalable au projet quelques mois plus tôt, puis, le plan d’architecture et le changement de zonage.
Par ailleurs, après que certains membres de son parti aient questionné la pertinence de construire une seconde glace intérieure à Chambly au cours du dernier mandat, le chef du Parti municipal Chambly et candidat à la mairie Pierre Bourbonnais a récemment annoncé qu’il préparait un projet différent pour une autre patinoire intérieure. Pour le maire Lavoie, il s’agit là d’un manque de cohérence. « D’abord ils nient les besoins en heures de glace. Ensuite, ils veulent régler une entente pour louer à Saint-Jean-sur-Richelieu pendant 15 ans. Puis, ils bloquent le projet et ils arrivent avec un autre. Ce n’est pas sérieux. » Le maire rappelle que les citoyens ne doivent pas voir le complexe sportif comme une source de dépenses, mais plutôt de revenus, alors que Chambly recevrait plus de 250 000 $ par année en taxes. « Le complexe sportif permettra de financer d’autres projets, comme une nouvelle bibliothèque par exemple. » Quant au contrat de location en heures de glace, Denis Lavoie assure que le tout est béton. Ainsi, même si le promoteur devait finir par vendre, la Ville n’est pas créancière donc n’aurait pas besoin de reprendre l’immeuble, et le contrat de location demeurerait en place.