Manchettes locales
Un radar photo à Marieville
La route 112 a été lieu de nombreux accidents au cours des années à Marieville, dont plusieurs mortels. Pour améliorer la situation, le ministère des Transports a choisi le secteur, comme trois autres en Montérégie, pour la mise en place de radars photo.
Un radar photo de type mobile sera installé dès le 19 mai prochain aux abords de la 112 à Marieville, de Richelieu jusqu’à Saint-Angèle-de-Monnoir. Le ministère des Transport en a fait l’annonce, hier matin. Le radar photo mobile sera placé à plusieurs endroits sur la 112. Il s’agira de l’un des quatre endroits où seront installés les radars en Montérégie. Au total, quinze machines seront disposées au Québec dans trois régions, à Montréal, en Montérégie et dans Chaudière-Appalaches. Selon la ministre des Transports, Julie Boulet, « ces endroits ont été choisis judicieusement en ciblant des emplacements où se produisent beaucoup d'accidents attribuables à la vitesse excessive ou au non-respect des feux rouges ».
Grandir en paix en Montérégie
Le Centre jeunesse de la Montérégie (CJM) a annoncé mercredi dernier la mise en place du programme Grandir en paix, sans crainte ni coups en présence des principaux intervenants contre la violence familiale. « Avec ce programme, les intervenants seront mieux outillés pour détecter, évaluer et traiter la problématique de violence dans les situations de violence familiale (…) Nous espérons améliorer le tissu social et familial des enfants de la Montérégie », a expliqué le directeur général du CJM, Camil Picard. Bien que la problématique de la violence familiale regroupe de multiples facettes, le programme s’articule autour des trois principaux types de violence touchant les familles et plus particulièrement les enfants : l’abus physique, l’abus sexuel et les mauvais traitements psychologiques. En 2007-2008, 54 % des signalements retenus par la direction de la protection de la jeunesse de la Montérégie (1 856 enfants) étaient pour des allégations d’abus à l’encontre d’un enfant. Le tiers des situations (31 %) concernaient des enfants abusés physiquement.
« Un geste inélégant du gouvernement » - Bertrand St-Arnaud
Le député provincial de Chambly Bertrand St-Arnaud dénonce qu’il n’ait pas été invité à l’inauguration des nouveaux locaux du CLSC de Richelieu, lundi. Le matin même, le député St-Arnaud a reçu une télécopie du cabinet du ministre libéral de la Santé et des Services Sociaux dans laquelle un avis de convocation était transmis aux médias locaux depuis vendredi. « Je trouve inélégant de la part du gouvernement libéral de ne pas m’avoir invité à cette importante inauguration. C’est un geste irrespectueux des citoyens de la circonscription qui m’ont majoritairement élu pour être leur représentant à l’Assemblée nationale », indique le député de Chambly. Bertrand St-Arnaud se réjouit toutefois que le CLSC de Richelieu se soit finalement installé dans ses nouveaux locaux. Le député avait appuyé le projet d’agrandissement lors de la campagne électorale de 2007.
Treize millions pour la 10
L’autoroute 10, dont la détérioration nécessite constamment des retouches, fera finalement l’objet de grands travaux de réfection cette année à Richelieu et Marieville. Direction ouest, des travaux d’asphaltage prendront place sur plus de 21 kilomètres.
Les travaux auront lieu sur trois segments de la 10 entre Richelieu et Ange-Gardien. Un montant total de 12,7 M$ sera consacré à la réfection. La nouvelle a été annoncée vendredi à l’occasion du dévoilement de la liste des projets routiers du ministère des Transports pour la Montérégie cette année. Ces travaux s’inscrivent dans le vaste plan de redressement de l’état du réseau routier auquel la ministre des Transports, Julie Boulet, consacrera plus de 3,7 milliards en 2009-2010. « Ce plan constitue un véritable chantier collectif qui contribuera à atténuer les impacts de l’actuelle crise financière mondiale et permettra au Québec d’en combattre les effets », a précisé la ministre responsable de la Montérégie, Nicole Ménard, vendredi.
Complexe sportif : une démonstration devant le conseil municipal ?
Le directeur général de la Ville de Chambly, André Cholette, recommande au conseil municipal que le cadre technique et financier du promoteur du projet de complexe sportif lui soit directement démontré, et ce, avant de ratifier toute entente préalable avec la firme Gestion Najady inc. Dans un rapport déposé mardi lors de la dernière assemblée régulière par le conseiller Normand Houle et présenté vendredi aux représentants des médias locaux par les membres du Parti municipal Chambly, le directeur général évalue l’entente préalable à la conclusion d’un contrat emphytéotique, présente les avantages et les risques du projet, ainsi qu’une série de recommandations. Parmi celles-ci, la démonstration des représentants du promoteur directement au conseil municipal et le fait de s’assurer que la firme impliquée soit une corporation légalement constituée. Vendredi, les élus du PMC ont réitéré que le maire Denis Lavoie n’a pas livré assez d’information sur le projet. « Tout ce que je sais, je l’ai lu dans les journaux. C’est insuffisant pour prendre une décision d’une telle importance », a commenté le conseiller Ken Moquin.
Jacques Ladouceur revient confiant
Le maire de Richelieu Jacques Ladouceur a tenu une rencontre positive avec le chef de cabinet de la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, pour un nouvel appui au projet de promenade historique. La rencontre, qui devait avoir lieu vendredi, a été reportée à hier matin. « Ça semble positif. Le projet est vendeur. Le ministère travaille avec la Communauté métropolitaine de Montréal sur un problème technique présentement », a expliqué le maire Ladouceur hier midi. La Ville demande 237 000 $ de plus au gouvernement provincial. Si elle l’obtient, elle pourra demander la même somme au fédéral, ce qui permettrait de combler une partie des quelque 600 000 $ qu’il reste à obtenir. Jacques Ladouceur doit recevoir des nouvelles de sa demande d’ici la fin de la semaine. Il répète que si la Ville obtient un nouvel appui gouvernemental, des appuis additionnels devront être sollicités au niveau local pour boucler le montage financier du projet. Cela dit, le maire n’entend pas dépasser de beaucoup la somme de 400 000 $ que la Ville de Richelieu souhaite investir dans le projet.