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Tendance vers la viande bio

mardi, 24 juin 2008 20:00

De plus en plus de gens consomment bio et la viande n’échappe pas à cette tendance. Selon la Fédération d’agriculture biologique du Québec (FABQ), la production biologique connaît une forte croissance depuis les dix dernières années dans la province, et ce, dans l’ensemble des secteurs de production. Au Québec, la production de viande biologique est diversifiée (bovins, vaches, veaux, porcs, poulets, agneaux et œufs de consommation). On dénombre également des producteurs de dindes, de canards, d’oies, de chèvres, de lapins et de grands gibiers biologiques.Chaque production animale a ses particularités quant aux soins vétérinaires, aux techniques d’élevage, aux normes environnementales et à la mise en marché. L'élevage biologique exige que les animaux bénéficient de conditions de vie naturelles: air frais, lumière du jour, espace pour faire de l'exercice, alimentation équilibrée, composée de grains et de produits exempts de pesticides ou d'engrais chimiques. Évidemment, pas question d'utiliser d'hormones de croissance, d'antibiotiques ou d'organismes génétiquement modifiés (OGM). Ce traitement doit toutefois se payer plus cher sur le marché, alors que la viande biologique peut parfois se vendre jusqu’à 90 % plus cher que la viande d'élevage industriel. Une différence qu'on justifie par les coûts plus élevés qu’amènent les meilleurs soins.

Oui aux tomates…du Québec !

mardi, 17 juin 2008 20:00

Alors que de plus en plus de restaurateurs se tournent vers les tomates du Québec, Santé Canada souhaite rappeler à la population l'importance de manipuler et de préparer adéquatement les tomates fraîches afin de prévenir toute intoxication alimentaire. Les tomates fraîches des champs et les autres fruits et légumes ne contiennent pas à l'état naturel de bactéries qui peuvent nous rendre malades. Comme les tomates poussent à proximité de la surface du sol, le fruit peut être contaminé pendant la culture par le sol, par de l'eau contaminée, par des animaux sauvages ou domestiques ainsi que par du fumier insuffisamment composté. Des bactéries peuvent aussi être transférées dans le fruit pendant et après la récolte au moment de la manutention, de l'entreposage et du transport. Santé Canada conseille de toujours se laver les mains avant de manipuler un fruit ou un légume frais. On doit aussi laver les tomates sous un faible jet d'eau fraîche courante et écarter toute tomate qui présente des flétrissures ou des marques de pourriture. Rappelons que depuis la mi-avril, 145 personnes ont été intoxiquées à la salmonelle en mangeant des tomates des États-Unis chez nos voisins du sud. De ce nombre, 23 malades ont dû être hospitalisés.

Bien manger pour mieux bouger

mardi, 10 juin 2008 20:00

Pour tirer le maximum d'une activité physique, il est important de faire les bons choix alimentaires avant et pendant l’exercice. Une bonne alimentation avant de bouger permet de ne pas sentir la faim aux moments critiques et de fournir du carburant aux muscles tout au long de l'activité. D’abord, il est recommandé de manger de 3 à 4 heures avant l’activité physique. En laissant le temps de bien digérer son repas, on évite l'inconfort d'un estomac plein et tout en permettant au corps de concentrer ses énergies davantage sur les muscles que sur l’intestin. Si vos occupations ne vous permettent pas de changer l’heure de votre repas, mangez plus léger. Les sucres lents, les fruits, et les aliments contenant beaucoup de potassium sont à privilégier. Pour éviter les inconforts, prenez un repas à faible teneur en matières grasses, tout en laissant de côté les épices et les sucreries. Deux heures avant l'activité physique, il est aussi recommandé de boire de 400 à 600 ml de liquide pour assurer une bonne hydratation. Pendant le sport, boire de l'eau est une excellente solution pour éliminer les toxines. À noter par ailleurs que les agrumes, qui sont très acides, sont à éviter pendant l’effort puisqu’ils peuvent parfois occasionner de l’irritation au niveau des voies respiratoires.

Petit peuple, montre-toi !

jeudi, 05 juin 2008 20:00

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, est en faveur de la construction d’un nouvel amphithéâtre à Québec pour accueillir des grands événements internationaux. Selon le ministre, le succès qu’a connu le Championnat mondial de hockey dans la Vieille Capitale il y a à peine un mois est signe que la ville est en mesure d’organiser des activités d’envergure pouvant engendrer des retombées économiques. Le « nouveau colisée » pourrait ressembler au MTS Centre de Winnipeg, avec 15 000 places, bâtit au coût de 130 millions $, dont 60 millions $ en fonds publics. Il pourrait accueillir des événements de tout genre, autant sportifs qu’artistiques. Un projet inspirant direz-vous ? Pas pour tout le monde. Hier, certains ti-counes en avaient déjà profité pour inonder les blogues des grands médias. L’un d’entre eux y allait comme suit : « Les contribuables québécois n’ont pas à payer une cent pour ce type de projet ! ».

La ballade du Jean heureux

jeudi, 29 mai 2008 20:00

Est-ce moi qui dérape ou est-ce une promenade dans le parc par un beau dimanche après-midi, a walk in the park, pour Jean Charest depuis quelques mois ? Qui sait si l’homme en est à ses derniers pas en politique mais quoiqu’il en soit, ce sont des jours plutôt glorieux pour le premier ministre du Québec dans un contexte beaucoup plus stable que prévu à l’Assemblée nationale. Car plus d’un après la dernière élection provinciale, on aurait pu s’attendre à une meilleure bataille. On aurait pu s’attendre à ce que l’Action démocratique continue son ascension vers le gouvernement en la présence d’un gouvernement minoritaire fragile et d’un deuxième parti d’opposition qui ne semblait plus savoir dans quelle direction regarder. On aurait aussi pu s’attendre à une lutte à trois suite à un redressement du PQ et des sondages qui auraient placé nez-à-nez « les trois solitudes » québécoises. Non. Au lieu de ça, l’ADQ est en déroute, pendant que le PQ ne compte plus les brebis égarées. C’est la ballade du Jean heureux. Le Jean qui se la joue facile et qui veut la finir en beauté.

Les vertus du faux sucre

mardi, 27 mai 2008 20:00

Les édulcorants, ces produits de tables appelés couramment « faux sucres » car ils n’ont pas sa valeur énergétique, trouvent de plus en plus de place sur les tablettes des supermarchés. L'aspartame est l’un des édulcorants les plus répandus. Il a un pouvoir sucrant aux alentours de 400 fois celui du sucre. Il a une utilisation principalement à froid, car il perd son pouvoir sucrant quand on le chauffe trop. Un autre édulcorant, le sucralose, a un certain nombre d'avantages pour le consommateur. On peut l'utiliser aussi bien à froid, c'est à dire dans le café, le thé, qu’en cuisson, ou dans une pâtisserie. Le sucralose possède un pouvoir sucrant encore plus élevé, soit 600 fois celui le sucre. Au Canada, les agents édulcorants sont assujettis à des contrôles rigoureux en vertu de la Loi et règlements sur les aliments et drogues. L’utilisation de l’aspartame n’est autorisée que depuis 1981. Pour plusieurs personnes diabétiques, le fait de pouvoir utiliser aujourd'hui des édulcorants permet de conserver un certain plaisir de goûter le sucre. L’intérêt se trouve aussi chez les personnes qui cherchent à perdre du poids mais qui désirent continuer de se sucrer le bec, grâce à un édulcorant beaucoup plus faible en teneur calorique que le sucre.

La fin du catholicisme québécois

jeudi, 22 mai 2008 20:00

Que retiendrons-nous de la Commission Bouchard-Taylor ? On le saura dans quelques années. Lorsque les accommodements raisonnables ne feront plus les manchettes. Lorsque le crucifix aura disparu de l’Assemblée nationale. Ce qu’il faut retenir, du moins pour le moment, c’est que le rapport encourage la neutralité et la laïcité absolue de l’État, de concert avec la liberté essentielle de chaque individu d’affirmer sa foi, même en public. Les recommandations sont ainsi fondées sur beaucoup de cas par cas et les minorités immigrantes, selon le rapport, sont en droit de demander l’accès à certains locaux, certains services, pour pouvoir pratiquer leur foi. En même temps, les institutions ne sont pas tenues de leur fournir. Les minorités, ainsi, devront accepter qu’on ne puisse acquiescer à leurs demandes, faute de ressources. Les institutions, par contre, devront tenter de trouver des compromis, si ressources il y a. Bref, un point pour la laïcité étatique, et un point pour les minorités religieuses, qui pourront toujours faire des demandes. Le grand perdant ? Le catholicisme, sans aucun doute. Cette relique du passé à laquelle on a tourné le dos après la Révolution tranquille, cette religion qui disparaîtra au fur et à mesure que se videront nos vieilles églises.

Avec l’arrivée de nouveaux fruits frais et séchés, la gamme de produits équitables s’élargit de plus en plus au Québec. Ces nouveaux venus portent à près de 20 le nombre de produits certifiés équitables offerts dans la province. Pour Isabelle Saint-Germain, coordonnatrice du programme de commerce équitable d’Équiterre, les enjeux liés à l’augmentation du coût des denrées alimentaires inciteraient les consommateurs à devenir plus solidaires des producteurs du Sud de la planète. Dans une relation commerciale équitable, producteurs et acheteurs sont réunis au sein d’associations démocratiques où ils fixent ensemble le prix des marchandises, en tenant compte de ce qu’il en coûte pour les produire. Ce prix inclut une prime sociale qui permet aux producteurs de mettre en place des projets locaux de développement économique, selon leurs besoins. Pour Isabelle Saint-Germain, le commerce équitable n’a rien d’un geste de charité. « C’est repenser le commerce, déterminer un prix juste et respectueux dès le début et créer une relation commerciale d’égal à égal : c’est un geste politique », affirme la porte-parole.